Dissertation sur l'ironie
Dissertation : Dissertation sur l'ironie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mely 福 • 15 Février 2019 • Dissertation • 1 540 Mots (7 Pages) • 952 Vues
L'ironie est tout d'abord un procédé de style qui consiste à dire le contraire de ce que l'on veut faire entendre. Cette forme est utilisée dans de nombreux textes où le but est de faire passer un message ou encore une morale sur un sujet sensible, on l'utilise donc pour mieux accepter les propos énoncés dans le texte. Mais l'ironie est surtout une forme de dénonciation, elle ne cherche pas forcément à convaincre mais plutôt à mettre le doute, d'après le site philosopheslumieres, elle sert de forme de dénonciation. La dénonciation est l'action de dénoncer quelqu'un ou quelque chose, le fait de s'élever publiquement contre quelque chose, manifester son désaccord ou encore action de signaler un fait condamnable à l'opinion publique. Cela nous amène donc à se demander si l'ironie est le moyen le plus efficace pour dénoncer. La première partie portera sur l'efficacité de l'ironie pour dénoncer toutes sorte d'injustices dans la société et la seconde partie montrera les autres procédés que l'on peut utiliser pour les dénoncer également.
Lorsque l'on est en minorité, lorsque nous n'avons pas assez de pouvoir, l'ironie n'est-il pas le seul moyen pour dénoncer pour se faire entendre ? Prenons en exemple l’esclavage qui est un sujet sur lequel il est difficile de supporter la réalité. En effet l'esclavage est le fait d'exploiter une personne de façon abusive en la privant de ses droits et de ses libertés et qu'on réduit à un « objet » pour faire du profit. De l’Esclavage des Nègres de Montesquieu est un texte où l'ironie est nettement remarquable, la présence d'exagération dans cette œuvre nous montre totalement que ce texte est ironique, lorsqu'il dit : « et ils ont le nez si écrasé qu'il qu'il est presque impossible de les plaindre. » , il nous prouve à quel point est pousser la caricature, ce discours prononcé ici contient des propos assez ancrés dans les mœurs, répandu par le religion chrétienne. Montesquieu tient des propos tels que : « On ne peut se mettre à l'idée que Dieu qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. » d'abord, on a une manifestation de l'ironie par une évidence qui fait ressortir l'impropriété de la déclaration, ensuite, on est frappé par l'absurdité de ce qu'il vient de dire mais comme il utilise l'ironie on le prend tout de suite moins au sérieux car on sait que lorsqu'il dit ça, il ne le pense pas vraiment, il se moque plutôt des discours tenu par certains esclavagistes. Dans la phrase « Il est impossible que nous supposions […] nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens » on a le sentiment que les chrétiens veulent dire : « ne nous poser pas la question nous allons culpabiliser », l'ironie est un moyen qui permet vraiment de mieux faire accepter ces propos. Les expressions que Montesquieu utilise sont au conditionnel cela indique que l'argumentation développée ne correspond pas en réalité aux sentiments de l'auteur.
Dans le texte de Voltaire : Candide ou l'optimisme est également un texte à tendance ironique, dans celui-ci l'auteur dénonce les conditions de vie d'un esclave. Voltaire a choisi de faire parler sa victime dans son texte, ce simple choix nous fait réaliser à quel point il est fondamental car une personne ayant subi le même traitement que le nègre : « ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit,c'est à dire un caleçon de toile bleue; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. » ne peut s'exprimer ainsi.Tout ça est fait pour nous prendre par les sentiments car l'ironie joue aussi sur le pathétique. Par exemple, selon Flaubert, les discours paraissent ennuyeux et truffés de généralités que le lecteur ne peut s'empêcher de penser que ces gens sont bien naïfs de s'enthousiasmer pour de pareilles platitudes alors l'ironie est là pour se moquer d'eux, pour leur faire remarquer les énormités que chacun d'eux présentent. En exemple dans Madame Bovary, Flaubert dit que même si le discours social est la principale cible de l'ironie dans le roman, ce regard désenchanté semble contaminer tous les compartiments de la narration.
(L'ironie est également une arme, en exemple d'aujourd'hui beaucoup de populations sont sous des régimes autoritaire et inégalitaire et c'est le cas de la Thaïlande. Dans Courrier international , il est dit que ces populations utilise l’efficacité de l'ironie pour se défendre car elles savent très bien que c'est le seul moyen pour pouvoir rivaliser. La force de la moquerie tient à ce qu'elle place tout le monde sur un pied d'égalité, peut importe qu'une personne soit suffisamment puissante pour contraindre toute sorte de choses, quel que soit son pouvoir, elle redevient un être vulnérable dès lors que les gens mettent le doigt sur une bonne raison de se moquer d'elle.) => Je n'arrive pas à concrétiser cette partie, devrai-je la supprimer ou plutôt l'intégrer totalement ou quelques parties dans la conclusion ou l'introduction ou encore dans la partie juste avant ? Merci en avance de votre aide.
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