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Dissertation ronsard

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Par   •  3 Mai 2016  •  Dissertation  •  665 Mots (3 Pages)  •  777 Vues

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Samuel Roy

1ES

Français



La littérature est composée de divers genres comme le roman, la poésie, le théâtre...etc. Ainsi l’écrivain dispose d'une multitude de ressources pour s'exprimer et, s'il le souhaite, pour relever les défauts de la société. Nous verrons, en premier lieu, les techniques et les genres utilisés par l’écrivain et par la suite nous examinerons la question : Est-ce que tout les genres ont le même impact chez le lecteur ? Et nous verrons que la littérature est une force de conviction plus forte du fait que c'est de la fiction.

L’écrivain dispose de plusieurs genres différents pour s'exprimer. Il peut faire recours à la satyre pour se moquer en caricaturant, comme le fait Voltaire dans Candide, ou  pour accentuer des traits notamment dans les comédies de Molière comme par exemple Tartuffe, qui est une caricature d'un dévot. Nous pouvons aussi voir cela dans les romans réalistes, où les écrivains cherchent à montrer la société tel qu'elle est, avec par exemple Émile Zola ou Guy de Maupassant, qui eux critiquent la société en la décrivant sans êtres satyrique. La fable est aussi un moyen de critiquer la société, bien qu'elle soit moins direct, en la caricaturant et en la faisant passer pour un conte. Nous pouvons voir cela dans les fables de la Fontaine, ou celui ci critique la société de son époque a travers des personnage fictifs et animaliers. Toute fois, l’écrivain peut utiliser un genre plus direct et critiquer directement sa société a travers les journaux, comme par exemple « J'accuse » d’Émile  Zola, ou il pose sa critique directement en face de la société, il n'utilise pas de métaphore, ce n'est plus de la littérature. Ainsi nous nous demandons si les tout les genres ont le même impact sur le lecteur.

Le genre satyrique fait plus souvent recours a une fiction, car les défauts que relèvent l’écrivain sont remplacés par des éléments fictifs et permettent ainsi de critiquer indirectement mais surtout a travers le plaisir comme le disait Molière : « Châtier par le rire ». effectivement, les œuvres de fiction ont tendances a se centrer sur un événement comique, comme dans « Tartuffe » où le père famille se fait duper. Nous sommes pris dans l'effet comique et nous sous-estimons la critique social faites par l'auteur. Nous retrouvons le même phénomène dans les fables de la Fontaine, ou il y a trop de distance entre fiction et réalité et donc la critique social n'est pas perçu en premier lieu. Pour que la critique sont direct et perçu par tout le monde, l’écrivain a, parfois, recours aux journaux ou il écrit des pamphlet comme Voltaire avec l'affaire Calas et « j'accuse » d’Émile Zola, ou les écrivains cherchent a entrer dans la polémique dans le lecteur devenant ainsi un événement d'actualité impliquant directement l’écrivain dans les débats politiques au risque de remettre en cause son statut d’écrivain contre celui de polémiste. Émile Zola était arrivé a tel point que son pamphlet fut le cri de ralliement des dreyfusard, en devenant leur symbole. Lorsque un auteur abandonne un genre littéraire pour entrer dans le débat politique, est il plus efficace ? Sur le court terme peut être mais est ce que la littérature n'a pas perdu ?

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