Dissertation explicative

Dissertation comparative entre l’Ultime Discours de citoyen et la Marseillaise

La fin du VIIIe siècle donne place à la révolution française, un combat pour la liberté  et l’égalité du peuple qui affectera la littérature de l’époque. En quoi la chanson la Marseillaise et le discours l’Ultime discours du citoyen de Robespierre abordent les valeurs de la devise française « Liberté, Égalité, Fraternité »? Ces deux œuvres véhiculent les vertus de la devise française : ils prisent grandement la liberté du peuple, exposent les inégalités sociales et fait appel à la fraternité des citoyens français.

1. Premièrement, les deux textes prisent grandement la liberté collective.

D’abord, dans l’Ultime Discours, on exclame que l’homme ne possède aucune liberté politique alors qu’il devrait en avoir : « […] changé de chaines, et non de destinées! » Ce parallélisme évoque le manque de contrôle du tiers état qui est sous l’emprise de l’autorité monarchique. Le prolétaire n’est pas libre , mais vit plutôt sous une monarchie qui l’exploite et lui enlève ses droits : « […] une ligue de fripons qui lutte contre la vertu publique, et qui a plus d’influence que toi-même sur tes propres affaires, qui te redoute et te flatte en masse […] »Cette accumulation dévoile le peu de de pouvoirs que les nobles confèrent au peuple qui est pratiquement réduit à l’esclavage. Le système monarchique est dénoncé, car ce dernier donne si peu de pouvoir au peuple français. Le tiers état, malgré sa grande force collective et son rôle clé dans la société, doit se laisser contrôler par une minorité.

Ensuite, dans la Marseillaise, le texte parle d’un peuple qui désire obtenir son propre gouvernement après des années de soumission et de guerres : « […] Liberté! Liberté, chérie […] voit ton triomphe et notre gloire » Cette personnification montre la liberté collective qui est atteinte après avoir gagné la Révolution. Ils sont prêts à combattre la tyrannie imposée par la monarchie pour avoir le contrôle de leur société : « Contre nous, de la tyrannie/ L’Étendard s’est levé !» Cette inversion met l’emphase sur le mot « contre » montrant  l’hostilité devant la tyrannie et que les prolétaires se doivent de réagir pour l’atteinte de la liberté.  Les tyrans ont mis la main sur leur vie pendant trop longtemps et l’auteur amène le thème de la liberté comme étant un droit fondamental pour tous. Bref, les deux textes présentent un peuple qui veut se libérer pour avoir leur destin entre leurs mains.

1.  Deuxièmement, les deux œuvres exposent les inégalités sociales.

D’une part, dans l’Ultime discours, Robespierre critique l’écart entre les classes sociales : « […] partout où la justice ne règne pas, ce sont les pouvoirs des magistrats […] » Ce chiasme entre les mots « justice ne règne pas  » et « sont  les pouvoirs des magistrats » crée un rapprochement entre les injustices et les abus de pouvoir dans la société monarchique du VIII siècle, provoquant ainsi la misère et la pauvreté de la population. On accuse ceux qui abusent du pouvoir d’être ceux qui perpétuent les inégalités sociales entraînant un système hiérarchisé où les basses classes sociales de la société sont exploitées : « […] auteurs de tous nos maux, et seuls obstacles à la prospérité publique […] » Ce parallélisme établit un lien étroit entre « auteurs de nos maux » et « obstacles à la prospérité » condamnant ainsi ceux qui tirent avantage des injustices et profitent de la classe ouvrière. Leur avarice est l’obstacle à une société égalitaire. D’autre part, dans La marseillaise, l’auteur  s’insurge contre le règne tyrannique : «C’est nous qu’on ose […] de rendre à l’antique esclavage! […] » La phrase exclamative traduit le sentiment de haine et d’injustice dans la façon de traiter le tiers état.  Les nobles et les rois les abusent en les réduisant pratiquement au statut d’esclave. Ils sont soumis à la volonté de la monarchie et c’est ce que le narrateur tente de dénoncer. Puis le champ lexical de la dictature illustre la domination et la tyrannie exercées sur le peuple par l’élite monarchique de  l’époque : « Tyrannie », « esclaves », « roi », « maîtres » et « tyrans ». Le narrateur démontre que le peuple émet  la volonté de changer le système pour qu’il soit plus égalitaire et juste. Donc, les deux textes illustrent les inégalités sociales qui règne au sein d’une société au régime monarchique et exprime l’envie d’avoir un système plus équitable.

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