Dans quelle mesure deux êtres imparfaits peuvent mettre en lumière l’illusion de l’amour ?
Commentaire de texte : Dans quelle mesure deux êtres imparfaits peuvent mettre en lumière l’illusion de l’amour ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bananozorus Morpheus • 18 Mars 2021 • Commentaire de texte • 1 083 Mots (5 Pages) • 417 Vues
Au XIXe siècle le réalisme et le naturalisme sont deux mouvements en croissance, l’utilisation de fait scientifique sont requis pour appuyer les idées. Flaubert se démarque et particulièrement dans le courant réaliste, il écrit de nombreuses œuvres dont Mme Bovary faisant polémique, cet ouvrage est censuré dès sa sortie en 1857. Il est vrai, qu’à cet époque la femme avait une place dans la société très infantilisante. Le fait qu’une femme exprime ses pensées était inconcevable. Ce roman narratif et lyrique raconte la vie d’une jeune femme habitant a la campagne qui rêve d’une vie semblable au roman romantique qu’elle dévorait durant sa jeunesse au couvant.
L’utilisation du discours indirecte libre permet à nous, les lecteurs d’avoir un accès direct aux pensées intimes d’Emma , la voix du narrateur et celle d’Emma se fondent .
Dans quelle mesure deux êtres imparfaits peuvent mettre en lumière l’illusion de l’amour ?
La vision idyllique de l’amour d’Emma est révélé dans cet extrait.
Dés lors, sa naïveté s’exprime de plusieurs manières. Sa lune de miel étant dans sa croyance « les plus beaux jours de sa vie » l.3 . Elle se projette dans l’avenir en se voyant déjà en lune de miel elle nous décrit ses fantasmes à tel point que tous les sens sont sollicités: le goût «pour goûter la douceur» l.3, l’odorat «on respire le parfum des citronniers» l.7 la vue «on regarde les étoiles» l.9, l’ouïe « nom sonore» l.3.
Elle associe son bonheur a un paysage paradisiaque, pour elle l’amour s’exprime aussi à travers le lieu où elle se trouve. « On regarde les étoiles en faisant des projets » l8, « certains lieu sur la terre devraient produire du bonheur » l9. Cette vision naïve de l’amour parfait est par la suite accentué par sa représentation de l’homme parfait avec lequel elle s’imagine se marier.
Selon Emma un homme se doit d’être cultivé, « un homme.. devrait tout connaître » l27, son souhait étant que l’autre soit une nourriture intellectuelle « initier…à tous les mystères ». Elle voulait que sa vie soit trépidante, être « initier aux énergies de la passion » l28 . Le corps de son mari doit être également entretenu par la pratique d’activités sportives « exceller en des activités multiples » l27-28.
Charles étant la déception cassant le mythe de la vision de l’amour partagé entre deux êtres par Emma.
Emma critique le style vestimentaire de Charles « enfermer sa tristesse… avec un mari vêtu d’un habit de velours noir a longues basques, et qui porte des bottes molles, un chapeau pointu et des manchettes ! » l 11-13 . Charles manque de curiosité, il ne cherche pas à savoir ou à apprendre «il n’avait jamais été curieux, disait-il, ... d’aller voir au théâtre les acteurs de paris.»l 24-25. Il ne pratique aucune activité physique, ne sait pas se défendre cela est souligné dans l’extrait par l’anaphore « ni nager, ni faire des armes, ni tirer le pistolet ».
Charles ne cherche pas à connaître Emma, il aborde aucune discussion avec cette dernière l’auteur use d’une comparaison pour montrer la platitude de la conversation «la conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue» l22
L’amour décrit entre Emma et Charles semble être seulement d’apparence. L’auteur met en avant cette idée de plusieurs manières.
Tout d’abord, Charles est admiratif des facultés d’Emma, il se satisfait des apparences sans creuser à savoir quelle personne elle est. Cela est mis en lumière par le narrateur de différentes façon. Il prenait, par exemple, du plaisir à la regarder faire du piano « quant au piano, plus les doigts y couraient vite, plus il s’émerveillait» l-35. Emma dessinait quelques fois, c’était aussi un plaisir pour lui de la regarder. « et c’était pour Charles un grand amusement que de rester la, tout debout, à la regarder penchée sur son carton »l 32-33. Tel un trophée il exhibe avec fierté les dessins d’Emma « Il montrait avec orgueil, dans la salle, deux petits croquis d’elle » L41
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