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DOM JUAN, Lecture analytique acte I scène 2

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Par   •  28 Septembre 2019  •  Analyse sectorielle  •  822 Mots (4 Pages)  •  2 619 Vues

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MOLIÈRE, Dom Juan, 1665, I, scène 2

Jean-Baptiste Poquelin plutôt connu sous le nom de Molière est une figure emblématique de la comédie française du XVIIe siècle et le protégé du roi Soleil. Alors qu’il se situe en plein milieu de l'âge d’or du classicisme, il rédige une tragi-comédie d’inspiration baroque, publié en 1665, nommé « Dom Juan ou le Festin de Pierre ».  Il retrace notamment le mythe moderne de Dom Juan et comme l’indique le titre, le festin entre lui et une statue de pierre, élément fantastique ajouté par le dramaturge français. Le personnage éponyme fait face à de nombreuses péripéties, pouvant alors risquer sa vie, uniquement dû à son goût prononcé pour les femmes, l’empêchant une fidélité absolue. L’extrait présenté met en scène pour la première fois le personnage au centre de l’intrigue, Dom Juan et son valet Sganarelle. Il va alors se présenter au public, défendant son style de vie atypique pour l’époque tandis que Sganarelle s’y oppose catégoriquement.

• L'éloge vaniteux des conquêtes de Dom Juan

A/ L'importance du physique

- Indéfini « autres beauté » = elles sont nombreuses mais toutes belles

- Verbe infinitif « frapper » = beauté incontestable

- Champ lexical de la beauté « charmer » « beau » « douceur » « beauté»

- Oxymore « douce violence » = belles et surprenantes

- Périphrases pour désigner la beauté des femmes « ce que je vois d’aimable » « des charmes inexplicables »

B/ Un séducteur sûr de lui

- Enumération de sa manière de séduire une femme = méthode qui marche toujours

- Comparaison à Alexandre

- Comparaison à un conquérant

- Il tourne son infidélité comme un cadeau pour les femmes, il leur offre la possibilité d’être aimées

- Double négation « plus rien à dire ni rien à souhaiter » = il se sert de manière sereine et quand la passion s’estompe il s’en va

C/ Un palmarès de conquêtes

- Complément circonstanciel de temps « tous les mois » = bcp de femmes à marier

- Indéfini + périphrase « autre objet » = cela ne surprend plus Sganarelle et ne définit même pas les femmes comme elles devraient l’être, cela n’importe peu à son maître

- Négation « n’engagent point » = DJ refuse de se donner à une femme, il en attend tant d’autres

- Indéfini « tout côtés » = bcp de femmes

- Comparaison « comme vous faites » = DJ s’offre plein de femmes

• Une leçon immorale (éloge paradoxal)

A/ « le faux honneur d’être fidèle »

• Périphrase « d’en user de la sorte » = allusion à son libertinage, auquel il donne « raison »

• Enumération de subjonctif « qu’on se lie.. qu’on renonce.. qu’on n’ait plus.. » = indignation de DJ à l’idée de la fidélité

• Antiphrase « la belle chose de vouloir se piquer… »

• Gradation pour exagérer l’horreur que constituerait la constance « se piquer.. s’ensevelir.. d’être mort »

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