Critères d'évaluation de l'argumentation en français
Dissertation : Critères d'évaluation de l'argumentation en français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Inaya Peters • 8 Mars 2017 • Dissertation • 1 026 Mots (5 Pages) • 888 Vues
2- DISSERTATION : 16 points. Critères de réussite ; capacités dont les réponses des candidats doivent permettre l’évaluation.
- Organisation de la dissertation (5 points)
Le candidat a suivi un parcours réflexif cohérent. Il a su organiser et structurer ses propos. Tous les modes d’organisation seront acceptés, à condition qu’ils soient en rapport avec le sujet et présentent une argumentation méthodique. On n’attend pas une dissertation canonique, pourvu que la démonstration soit logique. On attend : une introduction, une disposition en paragraphes, un enchaînement cohérent, une conclusion.
- Justification de l’argumentation (6 points ).
Le candidat a su étayer son argumentation, utiliser des exemples pertinents. On valorisera, au-delà des renvois opportuns au corpus, la présence de références personnelles et leur diversité.
- Qualité de la langue (5 points )
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Le candidat a su s’exprimer avec clarté dans une langue dont l’orthographe et la syntaxe sont correctes, le vocabulaire riche et précis On valorisera les copies présentant des qualités de style.
Pistes de réflexion.
Eduquer, étymologiquement, signifie conduire au-delà du déjà connu. Certains auteurs s’assignent le but de transmettre des idées, de conseiller une façon d’être ; sont concernées en effet la formation intellectuelle, les connaissances, mais aussi la formation du jugement, l’acquisition de valeurs, quel que soit l’âge du lecteur. Ce but n’est pas toujours souhaité, ni atteint. Mais la « littérature » étant liée à l’esthétique, à la question du « style », au-delà des intentions et de la subjectivité des écrivains, elle use de procédés dont la connaissance nous permet de profiter tout à fait de son enseignement.
L’éducation par la littérature.
La littérature donne des informations ; elle forme les consciences.
- Son étendue est des plus larges ; elle dispense des connaissances dans quantité de domaines. Parmi les sujets abordés : le fonctionnement des sociétés, proches ou lointaines dans le temps et dans l’espace ; tous les types de relations humaines, positives ou négatives, entre les âges, les sexes, les catégories sociales, les peuples ; la psychologie, la philosophie…
- Les bénéfices en sont infinis: découverte, approfondissement, remise en question, relativisation, destruction des préjugés…
- Cette finalité éducative est souvent revendiquée comme prioritaire. Des genres sont particulièrement associés à cette volonté d’information et de formation de la personnalité : récits de voyage, romans pour la jeunesse, romans réalistes, romans historiques, (auto)biographiques, essais, et bien sûr toutes les sortes d’apologues. Il n’est qu’à voir comment s’opère la transmission des idées et des expériences, voir comment les récits fictionnels, parfois versifiés, rendent accessible « la substantifique moelle » dont parle Rabelais. Le lecteur apprécie l’aspect concret, charnel, grâce en particulier au personnage, à la singularité d’un parcours (cf. aussi les romans de « formation ») : on insistera alors sur l’intérêt du processus d’identification. L’époque classique exprime particulièrement son l’intention d’édifier les hommes ; on peut parler aussi à ce propos du genre théâtral.
La littérature est-elle si « édifiante » ?
Le lecteur n’est pas forcément éduqué par la littérature : celle-ci a d’autres
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