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Critique du film "Les chevaliers Blancs"

Commentaire d'oeuvre : Critique du film "Les chevaliers Blancs". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  513 Mots (3 Pages)  •  532 Vues

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“Les Chevaliers blancs” est un film présentant l’ONG “Move for kids” dans une opération au Tchad datant de 2007 où les membres de l’organisation ont réussi à convaincre des familles françaises (en attente d’adoption) d’accueillir chez eux des enfants orphelins du Darfour. Le personnage principal et meneur de l’expédition, Jacques Arnault, mène donc une équipe de bénévole dévoué à sa cause qui a pour but l’exfiltration d’un groupe d’enfants vers l’Europe. Ils avaient un mois pour ramener près de 300 enfants en bas âge (et bien sûr orphelins) mais devaient pour cela convaincre les chefs de tribus de leur bonne intention en dissimulant leur véritable mission sous le couvert d’un centre d’aide et d’éducation basée au Tchad. Ils n’ont (malheureusement) pu que “sauver” 103 enfants avant de se faire arrêter par les forces Tchadiennes sur la route menant à leur avion d’exfiltration.

Les chevaliers blancs est donc un film basée sur l’histoire vraie de l’affaire de “L’arche de Zoé” et est réalisé par Joachim Lafosse connue dans le milieu du cinéma pour ses films frappant et criant de vérité. Ce film parle donc de la polémique tournant autour de “l’Arche de Zoé” et de son intervenant principal Eric Breteau. Eric avait pour but de ramener des enfants orphelins du Darfour en Europe lors d’une mission d’exfiltration au Tchad. Il va donc devoir négocier et tromper les chefs de tribus pour obtenir les enfants en question en plus d’éviter les organismes Européens trop curieux à propos de ses agissement.

Lors du tournage on pourra observer beaucoup de plan d’ensemble et américains nous plongeant soit dans de grands décors soit au coeur des bénévole peut importe si la situation du groupe est confortable ou délicate. Tout cela nous implique dans ce film (où l’on a pas vraiment envie de se retrouver mêlé aux intervenants). Malheureusement lors de scène plus “active” le caméraman souffre aussi de beaucoup de tremblement créant un rendu de l’image très désagréable pour le spectateur. De plus les raccords entre les scènes ne sont pas forcéments introduits allant même jusqu’à des changements brusque entre les différents cadres du film c’est-à-dire de simple raccord entre des plans très sombres et des plans très lumineux sans transition. La bande sonore du film est, elle aussi, assez mal gérée. En effets, les musiques et effets sonores s’enchaînent sans transition par moments et à d’autres sans aucun effets du tout pendant de longues minutes. En outre, le mixage n’était pas forcément très équilibré : le bruit des bottes dans le sable du désert faisait penser au bruit de botte sur une chaussée, certains personnages sont inaudibles et d’autres sont trop bruyants et le bruit des pas ne s‘estompent pas avec la distance par rapport au caméraman. Il y a aussi présence d’incohérence dans certaines scènes, par exemple : dans le camp de base de l’ONG en plein milieu du désert du Darfour on entends distinctement le cris d’un coucou européen tel que ceux que l’on peut entendre dans nos jardins.

Ce film possède donc un sujet très intéressant mais est pour moi relativement mal tourné et présenté au spectateur.

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