Corpus sur la représentation au théâtre

Le corpus se compose de quatre extraits des œuvres théâtrales suivantes: Œdipe-roi, Phèdre, Ubu-Roi et Rhinocéros. Nous allons donc essayer de répondre à la question suivante: « A quelles difficultés se heurte la représentation théâtrale des extraits qui composent le corpus ? ». Pour répondre à cette question nous verrons tout d’abord les difficultés lier à la représentation de la violence sur scène puis les difficultés matérielles et techniques.

Tout d'abord, on peut voir à travers les différents extraits que la représentation théâtrale se heurte à un problème ; montrer la violence sur scène. En effet dans l’extrait de Œdipe-roi, Sophocle décrit une scène dans les didascalies où il dit qu’: « Œdipe apparaît, la face sanglante, cherchant sa route à tâtons. » Cette scène où Œdipe se montre alors qu’il s’est auto-mutiler les yeux est violente, il faudrait représenter le sang sur le visage de l’acteur or cela pourrait choqué le public et la pièce risquerait également de se faire censuré. De plus, le fait qu’Oedipe se soit auto-mutilée pourrait faire débat. De même, dans l’extrait de Phèdre, Racine décrit l’atroce mort d’Hippolyte grâce à une métaphore : « Tout son corps n'était bientôt qu’une plaie. ». On peut aussi voir qu’un champ lexical lier au sang est présent : « généreux sang », « dépouilles sanglantes », « plaie ». La description du corps d’Hippolyte ainsi que le vocabulaire utilisé nous montre bien la violence de la scène et donc l’impossibilité de la représenter car à l'époque de Racine, la règle de bienséance interdit purement et simplement les représentations physiques de violence sur scène car cela pourrait choquer le public. C’est pour cela que c’est l’un des personnages, ici Théramène, qui raconte ce qui c’est passé.

D’autre part, la représentation de certaines scènes pose un autre problème cette fois-ci lier aux difficultés techniques et matérielles. Par exemple dans l’oeuvre de Racine, il est dit qu’Hippolyte « était sur son char. » - ce qui engendre aussi le fait qu’il ai des chevaux pour tirer ce char - or tout cela est impossible à représenter sur une scène de théâtre, tout d’abord par manque de place, mais aussi car il est difficile de gérer des animaux. De plus, il semble compliqué de représenter « un monstre furieux » ayant « une gueule enflammée » qui sort des eaux comme le voudrait le texte car avoir de l’eau ainsi que du feu sur scène pourrait engendré de nombreux accidents. Et enfin, on peut également supposé que lors de cette scène de, nombreuses personnes devrait être présentes, ce qui semble dur, car un des vers dit : « Dans le temple voisin chacun cherche un asile. ». Dans l’extrait d’Ubu-roi, tout comme dans le texte précédent, on se retrouve fasse à des difficultés techniques tel que la nécessité de la présence d’une armée entière : « toute l'armée ». Or cela voudrait dire qu’il faudrait mettre des figurants sur scène ce qui semble un peu compliqué à réaliser vu le nombres de personnes qui composent une armée. Dans cette scène, il faudrait également représenter une « colline » ainsi qu’un « moulin à vent » ce qui est irréalisable toujours pour la même raison, par manque de moyen et de place. En outre lors de cette scène « un

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