Corpus de textes tirés de Candide
Commentaire de texte : Corpus de textes tirés de Candide. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eleabbns • 19 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 995 Mots (4 Pages) • 1 463 Vues
CORPUS
Le corpus est composé de quatre extraits tirés de Candide plus précisément le Chapitre XXX écrit par Voltaire, Le Laboureur et ses Enfants écrit par Jean de La Fontaine au XVII ème siècle, La Vie heureuse de Sénèque et enfin De rerum natura de Lucrèce. Chaque texte nous propose une vision du bonheur différente. Nous nous demanderons donc quelle vision du bonheur nous donne les auteurs de ce texte.
***
Tout d'abord, nous constatons que dans le texte de Voltaire, Candide et dans celui de Jean de La Fontaine, Le Laboureur et ses Enfants on peut constater que leurs visions du bonheur est similaire, ils pensent tous les deux qu'être heureux revient à travailler. Dans le Chapitre XXX de Candide, nous pouvons voir une grande énumération de Rois de la l.7 à la l.19 « car enfin Eglon, roi des Moabites, fut assassiné … , les trois Henri de France, l'empereur Henri IV » qui ont malheureusement tous une fin tragique et qui nous prouvent que le pouvoir et l'argent n'apportent pas le bonheur. Pangloss dans cet extrait nous cite par ordre chronologique quand les rois ont souverainer le monde, mais cela nous montre que l'essentiel n'est pas dans les connaissances. Par ailleurs, Le Laboureur et ses Enfants lui nous montre que le bonheur se trouve dans le travail, l'efficacité morale de cette aventure s'appuie sur l'apologie du travail. Dans ce texte le père explique à ses enfants que le travail est la clé pour être heureux, il leur laisse un suspens en leur disant au vers 5 à 7 « Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage … Un trésor est caché dedans. ». Le père transmet par ses mots de la détermination à ses enfants, il veut leur faire comprendre par la curiosité les bienfaits moraux du travail. Il leur dit au vers 10 « Remuez votre champ » et au vers 11 « Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse. ». Dans la fin de cet extrait, avant que le père décède, il montre à ses enfants, je cite au vers 18 « Le travail est un trésor ». Voltaire quant à lui dans son extrait nous montre son point de vue du bonheur qui ressemble fortement à celui de Jean de La Fontaine. Dans l'extrait de Candide, le travail éloigne de trois grands maux, la pauvreté, l'oisiveté et la malhonnêteté. Pour preuve dans cet extrait ont voit la vie des personnages à travers le travail. À la ligne 29, « Cunégonde était, à la vérité bien laide ; mais elle devint une excellente pâtissière. » Il y a aussi Paquette, ancienne prostituée qui se transforme en très bonne brodeuse. Il y a aussi les frères Giroflée anciens proxénète qui deviennent des menuisiers honnêtes. On peut lire cela à la ligne 32 « Jusqu'à frère Giroflée qui ne rendît service, il fut un très bon menuisier, et même devint honnête homme ».
Pour poursuivre, nous pouvons constater que De Rerum natura et La vie heureuse sont deux textes de l'antiquité. Les auteurs nous montrent une façon de pensés du bonheur différente mais qui se rapproche tout de même.
Dans ces deux textes, les auteurs ont tous les deux lié le bonheur à l'âme, mais de façons différentes. Lucrèce, lui pense que pour être heureux il faut essayer d'échapper au malheur , tenir une position privilégiée à l'abri du travail, des efforts tout le contraire de Voltaire et Jean de La Fontaine. À la ligne 3 « Le tourment soit jamais un doux plaisir mais il nous plaît de voir à quoi nous échappons » ce passage nous renseigne sur le point de vue de Lucrèce par rapport au bonheur. Dans ce poème, l'auteur propose beaucoup d'images, il utilise plus particulièrement l'image de la guerre. Les deux auteurs ont un refus du matérialisme, ils pensent qu'être heureux c'est éviter la recherche de la fortune et de la puissance, ce qui revient à éviter toute sorte de matérialisme. Ils voient le bonheur d'une façon plus naturel, qu'il suffit juste de regarder d'où provient l'amitié ou la contemplation de la nature mais qu'il faut tout de même dans le texte La vie heureuse de la raison pour être heureux, il faut avoir un bon jugement, se contenter de son sort et regarder les choses avec un regard positif. Sénèque lui ne voit pas le bonheur tout à fait pareil, il a un certain mépris du matérialisme, pour lui être heureux c'est contrôler ses désirs et ses angoisses, travailler sur soi-même. Ces deux textes nous montrent que le bonheur n'existe pas, il n'existe que des instants de bonheurs.
...