Corpus de français

Le corpus regroupe trois extraits tirés de Sido de Colette, des Raisins de la colère de Steinbeck et enfin du Roi sans divertissement de Giono. Chacun des textes proposent une figure maternelle par un portrait plutôt superficiel se penchant sur quelques éléments comme le regard, les yeux, la main, l'odeur ou bien leur allures vestimentaire. Les mères et grand-mère sont ici des apparence actives et impliquées dans leur vie de familiale et qui ont marqué les narrateurs par des souvenir profond.

D'abord, nous pouvons constater que chacune des figures maternelles sont actives. Les énumérations comme «elle avait visité la momie exhumée, le musée agrandi, le nouveau magasin, entendu le ténor et la conférence sur La Musique birmane» aux l. 5-7 du texte Colette ou bien avec la PSR «dont elle tenait une grappe dans chaque main» l.22 ou encore la proposition «distribuant des parts de gâteaux et des verres de sirop» l.28 avec le texte de Giono nous montrent bien cette idée. Successivement, le personnage de Man dirige malgré soi son entourage «elle semblait connaître, accepter, accueillir» l.5; «elle s'était accoutumée à refuser» l.8 ; «elle avait pris l'habitude de rire »l.10", alors que Madame Tim commande ses petits-enfants tel un «tambour-major» l.19 (métaphore). Avec le personnage du premier texte, on s'appercoit qu'elle possède une fonction de contrôle. De plus, l'énumération de verbes d'action «elle parlait, appelait la chatte, observait […], touchait et flairait mes longues tresses pour s'assurer que j'avais brossé mes cheveux» l.17-18 nous indique cette idée. Nous pouvons donc confirmer que ces trois femmes ont une place importante dans la gestion de leur famille.

De plus, ces trois figures maternelles sont également des personnes fondamentales pour leur entourage. Elles dilatent émerveillement «elle nous rapportait» l.8 est répété deux fois dans Sido, sentiments champ lexical des sentiments dans Steinbeck, tout comme elles sont à la source de moments joyeux «fêtes, goûters, promenades, jeux, sortes de bamboulas…» au pluriel pour le passage dans Giono, ou encore à l'origine du principe de leur famille. Madame Tim est la planificatrice de ces «amusements» dont évoque le narrateur. Elle est entourée «de nourrices, d'un laquais, d'une domestique» pour l'y aider. Man, est elle la protectrice. Nous pouvons relever les métaphores «son rôle de citadelle de sa famille, et de refuge inexpugnable» l.5.

Pour conclure, cette implication joué au cœur de leur famille, ces mères ou grand-mère ont laissé un souvenir profond aux narrateurs. Leur influence ne pouvait pas échapper de marbre et ont déclencher une certaine admiration et affection pour Colette et Giono.Nous avons à faire ici à de profondes figures maternelles ayant un rôle fondamentale au cœur de leur famille et qui ont laissé ici un souvenir mémorable aux narrateurs de ces textes.

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