Corpus chevalier de la barre
Dissertation : Corpus chevalier de la barre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clarardt7 • 17 Janvier 2016 • Dissertation • 834 Mots (4 Pages) • 3 370 Vues
Rondot
Clara
Seconde 8
commentaire composé
Voltaire «La relation sur la mort du chevalier de la Barre»
Voltaire est l'auteur de ce texte né en 1694 et mort en 1778.Le passage étudié est une lettre qui s'appelle «Relation sur la mort du chevalier de la Barre». Il fut publié en 1766.
Voltaire était un philosophe des lumières, ce mouvement qualifié intellectuel est lancé en Europe au XVIIIeme siècle avait pour but de dépasser l'obscurantisme était de promouvoir des connaissances. La lettre est une argumentation indirecte. Le récit aura donc une partie argumentative qu'il faudra observer et évaluer. Voltaire a travers son récit représente la condamnation du chevalier de la Barre âgé de 16 ans a l'époque. Le point de vue du narrateur sera donc polémique et didactique sur son développement.
Le passage raconte la condamnation à mort et la torture qu'a subit le Chevalier de la Barre.
Voltaire a décrit précisément la souffrance de l'adolescent et incite par la même occasion les lecteurs a réfléchir sur le sujet. Le récit donne une impression de pitié et d'horreur face a la torture. Ce qui viens a nous amenés sur la problématique suivante:
-Comment Voltaire dénonce le fanatisme et l'injustice de l'inquisition en France?
Le texte aura 2 parties: la première sera «comment le fanatisme y est dénoncé» et deuxièmement «démontrer que Voltaire lutte contre l'injustice de ce procès.
Nous allons commencer par analyser comment Voltaire dénonce t-il le fanatisme.
D'après l'argumentation de voltaire , on remarque qu'il met en place un registre didactique.Il explique et raisonne par un lexique spécial, afin que le lecteur puisse avoir une idée claire et net de la situation. Par exemple lorsqu'il évoque la torture:
(lignes 4 à 8): «Les jambes du patient sont serrés entre des ais ; on enfonce des coins de fer ou de bois entre les ais et les genoux, les os en sont brisés. Le chevalier s'évanouit, mais il revient bientôt à lui à l'aide de quelques liqueurs spiritueuses, et déclara, sans se plaindre, qu'il n'avait point de complices.»
On peut également voir que l'auteur essaye d'être le plus précis possible dans l'espoir de dénoncer les tortures qu'a subit le chevalier de la Barre. En décrivant tout cela avec autant de détail, il veut insisté sur le fait du dure châtiment commis.
De plus, dans le texte , on remarque que l'énonciation est peu présente (ex: «on enfoncé» «on lui donna».
Cette énonciation peut marquer a pour but de ne pas dévoiler le jugement de Voltaire mais juste être dans les faits. Avec ce procédé, on pousse le lecteur à juger par lui même la situation. Et plus précisément a ce faire sa propre opinion de l'église et du fanatisme français.
Le texte, nous dépeint le fanatisme religieux en mettant des exagérations.
(lignes 16 à 18): «(...)On avait envoyé de Paris cinq bourreaux pour son exécution(...)si on lui coupa la langue et la main».
On remarque que Voltaire utilise aussi des accumulations pour insisté sur le contexte du fanatisme de l'inquisition. On remarque un paradoxe qui n'est qu'autre que le point de vue de Voltaire à travers le dominicain envoyé au chevalier.
(lignes 22-23) «Je ne croyais pas qu'on pût mourir un gentilhomme pour si peu de chose».
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