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Corpus, Pascal, Rousseau, Di cosimo, d'Holbach

Dissertation : Corpus, Pascal, Rousseau, Di cosimo, d'Holbach. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2017  •  Dissertation  •  435 Mots (2 Pages)  •  1 208 Vues

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Le corpus est composé de trois textes et d'un document iconographique. Le premier texte du corpus, Pensées a écrit par Pascal, en 1670 . Le second texte, Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes a été écrit par Rousseau en 1755. Le troisième texte Système de la nature écrit en 1770 par D'Holbach. Enfin le dernier document est un tableau intitulé Allégorie, fait vers 1500 par Piero di Cosimo. Le second et le troisième texte ont été écrits à la même époque par deux philosophes des Lumières, contrairement au premier texte, écrit par un moraliste classique et à la peinture faite par un humaniste. Ces quatre documents nous parlent de l'Homme, ce qui fait sa grandeur, ce qui l'affaiblit... ; ainsi, nous allons nous demander si ils nous donnent la même vision de l'homme.

Premièrement, l'Homme est un être complexe. Pour Pascal, l'homme est à la fois grand et misérable il utilise l'image « l'homme n'est qu'un roseau […] mais c'est un roseau pensant » pour nous l'expliquer : le roseau est très faible physiquement (hyperbole : « une vapeur une goutte d'eau suffit pour le tuer ») mais lorsqu'on le tue, il le sait, contrairement à une tornade, qui ne saurait pas qu'elle tue. D'Holbach et Di Cosimo nous montrent que l'Homme est partagé entre ses instincts primaires, son imagination et la spiritualité, la raison.

Ensuite, nous pouvons dire que les auteurs valorisent des éléments différents. En effet, Pascal considère que « Penser fait la grandeur de l'homme. », tout comme D'Holbach qui nous explique que les hommes ayant renoncé à la raison, sont guidés « par l'imagination » et « surtout par l'autorité qui sut profiter de leur ignorance ». Au contraire, Rousseau pense que la raison n'est pas une bonne chose « c'est elle qui replie l'homme sur lui-même », il prône la pitié « c'est la pitié qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir ». Di Cosimo, lui, nous montre que sans la spiritualité, l'homme est naïf et est attiré par ce qui peut le mener à sa perte.

Enfin, l'Homme est un être perfectible, d'après Pascal, l'homme est faible sur le plan physique c'est pourquoi il doit travailler « à bien penser ». D'Holbach est d'accord avec lui, les hommes doivent penser, réfléchir afin de sortir d'« une longue enfance » où règne l'ignorance. Pour Rousseau l'homme doit faire preuve de plus d'altruisme et de pitié. Di Cosimo nous montre que le lien entre l'homme et la spiritualité est mince (il est représenté par un fil), l'homme devrait renforcer ce lien afin de contrôler plus facilement ses instincts.

Pour conclure, on peut dire que les auteurs n'ont pas la même vision de l'Homme.

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