Corpus Héroisme des enfants

FRANÇAIS : Corpus

Le corpus soumit à notre étude se compose de quatre textes extraits de romans.

Le premier texte est extrait du roman Paul et Virginie qui a été publié en 1788 et écrit par Bernardin de Saint-Pierre. Le deuxième texte est écrit par Charles Dickens et est extrait du roman Les Aventures d’Oliver Twist, publié en 1837. Le troisième texte est extrait du roman Sans Famille écrit par Hector Malot, publié en 1878. Et le dernier texte composant notre étude est extrait du roman Allah n’est pas obligé, écrit par Ahmadou Kourama et publié en 2000.

Nous nous demanderons quel est l’intérêt des différents points de vue utilisés dans ces textes pour décrire et raconter.

Dans un premier temps, pour différencier le récit et la description, certains auteurs comme Bernardin de Saint-Pierre et Charles Dickens utilisent plusieurs points de vue différents, d’autres comme Hector Malot et Ahmadou Kourouma utilisent les temps verbaux car dans leur texte, le narrateur est personnage donc le seul point de vue utilisé est le point de vue interne. Pour raconter, Bernardin de Saint-Pierre et Charles Dickens utilisent le point de vue omniscient, c’est lorsque le narrateur sait tout des personnages, leur passé, leur avenir, leur caractère et il a aussi accès à leurs sentiments et pensées.

Dans Paul et Virginie, ce point de vue est traduit par l’accès aux sentiments et pensées des personnages. « Paul, qui ne s’étonnait de rien » ligne 1, « Le bruit de ses eaux effraya Virginie; elle n’osa y mettre les pieds » ligne 11-12, « il voulut continuer sa route » ligne 18.

Dans Les Aventures d’Olivier Twist, ce point de vue est traduit par la connaissance du caractère du personnage et de son passé, « l’enfant paraissait n’être que la créature douce, tranquille et morne qu’avaient façonnée les mauvais traitements » ligne 17-18, « la cruelle insulte à sa mère morte » ligne 19.

Pour raconter, chez Ahmadou Kourouma, le temps utilisé est le passé simple et le passé composé. Ces temps sont utilisés pour raconter des évènements ou faits passés du récit. « les chasseurs tuèrent trois enfants-soldats » ligne 1, « Siponni prit la clé, ouvrit l’armoire, prit l’attaché-case » ligne 22-23, « il en a eu marre, il a tout laissé tomber et a tout vendu » ligne 7.

Chez Hector Malot, pour le récit, le temps utilisé est le plus-que-parfait, « si la tante Catherine ne m’avait pas pris avec les enfants » ligne 23-24, « j’en avais assez entendu parler » ligne 26.

Dans un second temps, pour la description, Bernardin de Saint-Pierre et Charles Dickens utilisent le point de vue externe et Hector Malot et Ahmadou Kourouma utilisent l’imparfait.

Lorsque le point de vue externe est utilisé, le narrateur décrit l’action telle quelle se passe, il se limite à la perception extérieure de l’événement qu’il décrit et n’a aucun jugement. Le narrateur reste objectif.

Dans Paul et Virginie, de la ligne 4 à 11, le narrateur décrit la nature. De « Cette montagne était celle des Trois-Mamelles » à « un lit de roches », il utilise le point de vue externe.

Dans Les Aventures d’Olivier Twist, de « Sa

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