Commentaire sur Ruy Blas de Victor Hugo
Commentaire de texte : Commentaire sur Ruy Blas de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gemaa971 • 25 Décembre 2016 • Commentaire de texte • 348 Mots (2 Pages) • 2 415 Vues
L’œuvre théâtrale « Ruy Blas », composé par Victor Hugo au XIXe siècle est l’illustration typique de la relation d’un valet et de son maître. Rusé, il est souvent l’auxiliaire précieux du seigneur et celui qui l’aide à mener à bien ses intrigue amoureuses. Ici, Don salluste, un grand roi d’Espagne humilié par la reine veut se venger. Il demande à Ruy Blas de se faire passer pour don césar, son cousin. Ruy Blas assume donc pleinement ses responsabilités et tente de devenir un véritable homme d’Etat. Cette scène constitue un retour à l’ordre initial pour Ruy Blas. Comment Don salluste tentera de réaffirmer son autorité vis-à-vis de ce dernier et de le ramener à son rôle de valet et comment se déroulera cet affrontement ? Nous verrons tout d’abord en quoi le discours de Don salluste est est discours autoritaire et méprisant et enfin pourquoi Ruy Blas reste un valet soumis.
I- Un discours autoritaire et méprisant
Premièrement, dans cette, Don Salluste ordonne de nombreuses fois Ruy Blas, son valet. En effet, Don Salluste emploi à nombreuses reprises l’impératif lorsqu’il s’adresse à Ruy Blas : « Faites »(l.1345), « Ramassez »(l.1353). De plus, on remarque que Ruy blas est dans une position malaisé : « Ruy Blas reste debout » tandis que Don Salluste, lui, est dans une position confortable : « Il s’assied »(1323). Par ailleurs, ce dernier n’hésite pas à injurier Ruy Blas pour le rappeler sa place : « pédant »(l.1358), « vos cuistres ». Enfin, il coupe sans arrêt la parole à Ruy Blas : « la guerre éclatera… »/ « L’air me semble un peu froid » et « Je lui tiendrai tête… »/ « Pardon ! Ramassez moi mon mouchoir. C’est d’ailleurs une marque d’ironie car l’homme qui sois disant tiendra tête à un empereur doit ramassez un mouchoir. C’est une manière pour Don salluste de rappeler à Ruy Blas que son pouvoir n’est qu’illusoire et qu’il est qu’une marionnette dont Don Salluste peut faire ce qu’il veut. Don Salluste parle peu mais détient donc la véritable puissance.
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