Commentaire littéraire Matin Brun
Commentaire de texte : Commentaire littéraire Matin Brun. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titeflo • 8 Mai 2022 • Commentaire de texte • 343 Mots (2 Pages) • 381 Vues
En 1998 lorsque le FN accède au second tour des élections présidentielle Franck Pavloff écrit la nouvelle Matin Brun. Derrière une histoire banale en apparence, l’auteur délivre un message politique. Pour analyser ce récit, on pourra donc se poser la question suivante : Dans quelle mesure s’agit-il d’un récit engagé ?
Afin de répondre à cette question nous verrons tout d’abord que la nouvelle peut se lire comme un récit divertissant. Dans un second temps nous montrerons toutefois que Franck Pavloff dénonce ici une situation politique délétère.
En lisant les premières lignes on s’attend à une histoire banale voire divertissante, dans des lieux qui nous sont familiers. Les deux personnages sont deux amis qui nous ressemblent. J’entends par là qu’ils ont des activités somme toute semblables aux nôtres car ils boivent un café, ils regardent un match de foot ou ils jouent à la belotte.
En second lieu, cette nouvelle est habilement construite. En effet dans le premier paragraphe l’auteur a créé une énigme, grâce à un procédé ingénieux qui consiste à ne pas mettre de repères spatio-temporels et en ne décrivant pas, ou peu, ses personnages (il ne cite que le nom de Charlie). Il tient ainsi ses lecteurs en haleine ces derniers veulent connaitre la suite de l’histoire.
On peut également constater que l’écrivain s’appuie sur une structure elliptique en omettant de citer des événements qui pourraient avoir lieu entre chaque paragraphe. En plus de cela l’histoire s’accélère au fils de la lecture par l’emploi d’indications temporelles (ce jour-là, hier, un jour, maintenant). L’action va donc crescendo cela provoque une montée du suspense.
Matin Brun est une nouvelle accessible au plus grand nombre : l’histoire est courte, d’un style simple : le langage employé est courant voire familier avec « un clebs, taper le carton, son appart…).
Malgré un sujet grave, Franck Pavloff a essaimé quelques touches d’humour tel « Tu parles d’une coïncidence ! », « Que de rajouter putain con ».
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