Commentaire littéraire - Le dernier Jour d'un condamné
Commentaire de texte : Commentaire littéraire - Le dernier Jour d'un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jbclarissou • 1 Mars 2021 • Commentaire de texte • 1 120 Mots (5 Pages) • 847 Vues
« Si Louis XVI eut aboli la peine de mort, comme il avait aboli la torture, sa tête ne serait pas tombée », déclare Victor Hugo qui agit fermement à travers ses récits, poèmes et discours contre la peine de mort. C’est en 1829 que Victor Hugo, déjà connu, publie « Le dernier jour d’un condamné » un ouvrage pathétique aussi bien apprécié que critiquer, présenté sous forme de journal intime, ou le condamné compare son ancienne vie, heureuse au sein de sa famille, à l’angoisse d’attendre son exécution cloitrée entre quatre murs.
La vision d’une foule avide de sang ne s’oppose-t-elle pas à celle du condamné ?
Dans une première partie, nous ausculteront la conception du condamné autour de son dernier supplice Dans une deuxième partie, nous analyseront le spectacle d’une foule avide de sang.
Le texte décrit la conception du condamné autour de son supplice. L’auteur insiste notamment sur la considération du peuple. En effet l’auteur parle du peuple avec le déterminant démonstratif « ce » , peuple qui est à l’origine le sien, on y comprend alors qu’il ne se considère plus comme dès leur, il ne se reconnait plus dans la terreur de ce peuple qui acclame le sang. Ensuite nous pouvons apercevoir que sa vision pour le peuple se dégrade de plus en plus que sa mort approche, il parle d’abord de « foule » puis juste avant son exécution il parle d’« horrible peuple ».
Le condamné garde l’espoir d’être graciée jusqu’à l’échafaud malgré les conditions qui nous sont cité sous forme d’énumération « un juge, un commissaire, un magistrat » ou encore « la corde était ici toute prête » qui nous indique que tout est disposé pour son exécution . La répétions du nom commun « grâce » dans le dialogue du condamné illustrent son désir d’obtenir une faveur, et spécialement sa peur de mourir. Nous pouvons remarquer deux dernières anaphores « que cette heure approchait, qu’il était responsable, que d’ailleurs il pleut et que cela risque de se rouiller » « si je ne lui échapperai pas ? si je ne serais pas sauvé ? Si ma grâce ? » qui nous témoigne que son espoir est de plus en plus fort, avant qu’il disparaisse subitement, et que le condamné se rendent compte qu’il ne sera pas innocenté « Ah ! Les misérables ! il me semble qu’on monte l’escalier… ».
Enfin, dans le texte, nous pouvons nous apercevoir que les douleurs du condamné sont aussi bien physiques que moral . Dans le passage du livre, nous pouvons apercevoir plusieurs indices de faiblesses physique « ai-je criai faiblement » « j’ai failli tomber ».Nous pouvons également apercevoir une haine envers le peuple, « eux les chapeaux, moi la tête » « horrible peuple avec ses cris d’hyènes ». Mais aussi un excès de colère montré par une multitude de points d’exclamation tout au long des dernières lignes.
Ce texte dénonce également le spectacle d’une foule avide de sang .
Cet extrait d’ouvrage nous décrit des ses premières lignes, l’émoi du peuple face au condamné arrivant sur la place. D’abord sous forme d’hyperbole « la place a éclatée de bruit » suivi d’une seconde hyperbole qui assiste à montrer le degré d’agitation de la foule « les ponts et les quais ont répondues à en faire un tremblement de terre » qui nous mène déjà à nous évoquer un peuple barbare. Puis sous forme d’énumération « la voix de la foule est devenu plus vaste, plus glapissante, plus joyeuse encore » qui nous montre qu’à l’approche du condamné la foule est de plus en plus aliénée, et elle en vient à paraître si insensée, qu’elle se comportent tel des animaux sauvages, d’où la métaphore « l’horrible peuple avec ses cris d’hyènes ! ».
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