Commentaire les obseques de la lionne

Lecture analytique n o 12

Les obsèques de la Lionne (1678),  Jean de La Fontaine

          Le 17ème siècle est caractérisé par le théâtre et les moralistes. Jean de La Fontaine (1621-1695) qui avait comme dévisse « plaire et instruire » utilisa ce genre littéraire pour critiquer la plus part de temps la société à son époque à travers la personnification de plusieurs animaux. Dans cette fable, extraite du deuxième  recueil de Les Fables, La Fontaine critique le fonctionnement de la cour de       Louis XIV et les abus du monarque.                                                    

          Nous nous demanderons comment la Fontaine emploi sa double visée « plaire et instruire » ans cette fable.  

Après avoir montrée que cette fable est un récit vif qui ressemble à une pièce de théâtre nous analyserons la satire du fabuliste.

I. une dimension théâtrale

          Premièrement on peut remarquer que cette longue fable peut être divisée en cinq parties dont trois actes :                                                                                               le premier acte correspondrait à la situation initiale de l’histoire (vers 1 à vers 15) lorsque le narrateur raconte la mort de la lionne,  la position du roi lion et celle de la plus part des animaux face à cette situation. Ensuite on retrouve une intervention du narrateur du vers 16 au vers 23, dans laquelle il profite pour qualifié la cour à traves la métaphore des vers 17-18 « je définis la cour un pays où les gens / tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents ». Ce vers 18 est composé de deux antithèses qui montrent le caractère hypocrite des gens ainsi que le vers 21 « peuple caméléon, peuple singe du maître » où la comparaison avec les caméléons et les singes qualifient les individus comme changeants et flatteurs/ moqueurs. On rencontre après un deuxième acte qui début au vers 24 e va jusqu’au  vers 55, ici on retrouve l’élément perturbateur de l’histoire  et ses péripéties qui correspondent au passage du cerf. Puis finalement on retrouve la situation finale et une autre intervention de l’auteur où il raconte la moralité de l’histoire de façon ironique.

          En retrouve aussi plusieurs sentiments qu’on rencontre souvent dans les pièces de théâtre comme beaucoup de suspens à traves l’usage de la négation utilisée au vers 25, 28, 32, 34 et 35 laquelle était absente dans la fable  jusqu’à  ce passage. Aussi de la tristesse de la part du loup qui pleur la mort de sa femme. On retrouve également un sentiment de justice ou joie ressenti par le cerf losrqu’il est le seul a ne pleurer point. Et il y a aussi de la colère du côté du roi lion qui est fâché contre le cerf et que arrive à le menacer et de l’indignation du coté du narrateur qui a ressenti la nécessité d’intervenir deux fois dans l’histoire. Finalement on retrouve un final joyeux et festive lorsque le lion croie le mensonge raconté par le cerf.

          On doit mentionner le diversité des personnages présents dans cette histoire. Il y a des personnages principaux qui sont le lion et le cerf qui sont souvent  mentionnés en début et fin de vers pour les mettre en valeur, des personnages secondaire qui sont mentionnés une seule fois mais qui provoquent une action dans l’histoire comme la femme du lion et le flatteur et d’autres personnages qui sont juste mentionnés comme les prévôts le courtisant et les loups.

          Et pour finir on constate qu’il y a un certain dialogue entre les personnages : en retrouve le champ lexical de la voix aux vers 6 « il fit avertir » , vers 28 «  l’alla dire », vers 33 « le monarque lui dit » entre autres… les dialogues sont directs comme aux vers 33 au vers 38 qui comporte un verbe de parole, deux points et les répliques entre guillemets et les vers 39 à 49.

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