Commentaire de partiel, le songe d’un habitant du Mogol de La Fontaine
Commentaire de texte : Commentaire de partiel, le songe d’un habitant du Mogol de La Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adrien Bauer II • 10 Octobre 2018 • Commentaire de texte • 883 Mots (4 Pages) • 2 733 Vues
Jean de La Fontaine (1621-1695) est un poète, fabuliste du 17e siècle, très connu pour ses fables où il fait parler des animaux, comme dans le lièvre et la tortue ou le corbeau et le renard, dont leurs morales ou maximes sont rentrés dans nos meurs. Il s’est inspiré des fables de L’Antiquité notamment celle d’Esope. Jean de La Fontaine sera protégé et aura accès à la cour royal grâce à Fouquet jusqu’à ce que celui-ci se fasse arrêter par Louis XIV. La fable le songe d’un habitant du Mogol dont nous allons traiter les vers 18 à 40 est publié en 1678, elle est l’une d’une rare fable de La Fontaine où il n’y a pas d’animaux, de plus les marque du pronom personnel “je” crée un lien avec le lecteur. Ce texte nous pousses à nous demander : Quel est la conception du bonheur pour La Fontaine? Pour cela nous verrons que le bonheur est une simplicité. Nous l’expliquerons tout d’abord à travers le bonheur dans les l’études des arts et des sciences, ensuite l’éloge de la solitude et enfin l’éloge du sommeil et de la pauvreté.
Premièrement l’études des arts et des sciences, La Fontaine se demande quand il aura le temps d'étudier, par exemple l'allégorie au vers 26 “ Quand pourront les neuf Soeurs”, qui fait référence au 9 Muses, c’est à dire à la connaissance. Il fait référence à l’astrologie au vers 27 “m’apprendre des Cieux” périphrase pour définir le ciel et ses astres et également une autre périphrase au vers 29 “Les noms et les vertus de ces clartés errantes” pour parler des planètes, ce qui nous rapporte au vers 26 “loin des cours et des villes”, ce vers rappelle la cour de Louis XIV et la capitale, il veut ainsi s’éloigner de la mondanité pour pouvoir étudier l’astrologie qui était au 17e siècle un art pour les nobles. Enfin le poète se demande s’il est la hauteur pour étudier l’astrologie, par exemple au vers 31 “Que si je ne suis pour de si grands projets” c’est à dire “ Que si je ne suis né pour pouvoir étudier l’astrologie”, les vers 32 et 33 nous montre qu’il restera poète par la métaphore de l’eau “Du moins que les ruisseaux m’offrent de doux objets, Que je peigne en mes Vers quelque rives fleurie !” , “doux objets” fait référence au plume d’oie qui était le moyen d'écrire à l’époque, le vers 33 n’est autre qu’une périphrase pour signifier qu’il continuera à écrire.
Deuxièmement l’éloge de la solitude, La Fontaine parle de la solitude comme d’une femme en employant des mots tels que “l’amour” ou “amants” par exemple au vers 19 “J’inspirerais ici l’amour de la retraite:” la retraite ici signifie la mise à l’écart, la solitude est donc personnifié au vers 20 “Elle offre à ses amants des biens sans embarras” ce qui est également une manière de dire qu’il est préférable d'être seul car on ne rencontre pas de problème (“embarras” v.20). Il pense que la solitude est un cadeaux de dieux, exprimer par la métaphore au vers 21 “Bien purs, présent du Ciel”. Le champ lexical de l’amour continue au vers 22 “douceur secrète” ce vers est d'autant plus mis en évidence par la rupture de la structure des rimes AABB. Il oppose ensuite deux monde et montre sa préférence, comme au vers 24 “Loin/goûter”, l’opposition est donc un pléonasme “Loin du monde et du bruit, goûter
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