Commentaire d'un extrait de Voyage au bout de la nuit de Céline
Commentaire de texte : Commentaire d'un extrait de Voyage au bout de la nuit de Céline. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SyoNEU • 22 Juin 2018 • Commentaire de texte • 615 Mots (3 Pages) • 896 Vues
Plan du commentaire de l’extrait de « Voyage au bout de la nuit » écrit par Louis-Ferdinand Céline
I : Une guerre critiquée
A : La guerre mauvaise qui n’a pas de fin
- 1 : Vocabulaire ou syntaxe du registre familier (engueulade, pépère) ou argotique (mariole, carne) pour rabaisser la guerre
- 6 : Personnifications (« voir en face et de profil »)
- 9 : Champ lexical du feu qui évoque l’enfer du champ de bataille
- 24 : Nombreux verbes à l’imparfait sans indication de temps = action longue
B : Guerre absurde et opposé à la vision qu’on nous donne.
- 10 : les ennemis sont désignés par « on », « ceux d’en face » la guerre apparait insensé
- 17 : Bardamu est un antihéros qui explique sa lâcheté qui a des valeurs immorales, qui ne se bat pas pour une noble cause mais pense à sauver sa vie avant tout (d’ailleurs il va déserter dans la suite du roman)
- 22 : Début du texte point de vue naïf, d’un enfant « défendu » « mériter une bonne engueulade » car la guerre contredit tout ce qu’on apprend aux enfants (respecter les autres, ne pas leur faire de mal, avoir peur de la prison…)
- 23 : C’est un texte qui dénonce la vision officielle de la guerre (elle rend les soldats courageux, solidaires, virils…)
C : Une critique implicite et crédible
- 8 : On a l’impression d’un texte oral comme si le narrateur s’adressait directement à nous
- 18 : Point de vue interne : point de vue interne, narrateur = Bardamu
- 19 : Roman autobiographique (Céline à fait la 1ère guerre)
II Les transformations de la guerre sur les soldats
A : Un homme qui devient une bête
- 2 : Plusieurs phrases exclamatives
- 11 : L’homme n’est plus que de la viande à la guerre (carne, rôti)
- 27 : Pas de bienséance, de respect envers l’autorité du colonel par exemple
B : Un homme qui devient fou
- 3 : Phrases courtes sans verbes (pas d’erreur ?)
- 4 : Question rhétorique au début
C : La guerre fait perdre foie en l’humanité aux soldats et les marques
- 5 : Métaphore pour la guerre « être dépucelé » (= perdre son innocence, devenir un homme)
- 25 : Verbe du futur « Je ne croirai plus » pour montrer que la guerre l’a changé, au lieu d’apprendre quelque chose, elle lui a enlevé ses valeurs, sa morale.
- 26 : Fin : présent de vérité générale, il a perdu confiance en l’humanité.
III : Un constat négatif sur l’humanité
A : Apologie paradoxale de la prison (à cause de la guerre on en vient à avoir envie d’être en prison)
- 14 : Eloge paradoxal de la prison (abri rassurant, chaleur)
- 15 : La prison semble le paradis à côté de l’enfer du champ de bataille
- 16 : Vocabulaire mélioratif pour la prison
B : Guerre banalisé
- 7 : Comparaison guerre avec tirage au sort, fiançailles, chasse à courre (une pratique sociale habituelle)
- 12 : Comparaison de la guerre avec une lampe qu’on allume « on peut la déclarer à volonté, sans raison »)
C : Critique des hauts gradés
- 13 : Registre satirique (les responsables de la guerre, le colonel)
- 20 : Barda-mu : jeu de mot « matériel qui bouge tout seul »
- 21 : Antiphrase « gens sérieux » alors que la guerre est présentée comme absurde
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