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Commentaire composé Globalia Jean Christophe Ruffin 2004

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Par   •  12 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 733 Mots (7 Pages)  •  2 862 Vues

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Commentaire Globalia :

Le texte qui nous est donné à étudier est un extrait du roman d’anticipation Globalia, écrit par Jean-Christophe Rufin et paru en 2004. Jean-Christophe Rufin est un écrivain français du XXIe siècle, il est aussi médecin et diplomate. Il a été élu à l’Académie Française en 2008. Dans son roman, il nous décrit une société à l’apparence idéale dans laquelle les citoyens bénéficient de la protection de l’Etat. L’Etat leur offre aussi la prospérité et leur permet d’être libre tant que leurs actes et leurs pensées sont en accord avec l’Etat. Dans l’extrait qui nous est proposé, Baïkal qui est un jeune Globalien réfractaires aux yeux de l’Etat vient d’arriver en prison après avoir été arrêté alors qu’il s’était caché dans les « non-zones ». Dans sa cellule, Baïkal est forcé d’écouter et de regarder une présentation qui montre Globalia comme un monde idéal. À la lecture de cet extrait nous pouvons essayer de voir par quels moyens Jean-Christophe Rufin nous livre la description de Globalia et sa critique d’une société qui cherche à uniformiser ces citoyens. Cet extrait est un récit qui décrit une société faussement utopique mais qui dans le même temps met en évidence la critique de l’auteur sur l’uniformisation des sociétés.

Tout d’abord nous allons voir que dans son récit l’auteur nous livre grâce à la description qu’il a intégré à son récit, une opposition entre les zones sécurisées et les non zones de Globalia.                                                  Premièrement on retrouve de nombreux verbe conjugué à l’imparfait comme « défilaient », « devenait » ou « proclamait » mais on retrouve aussi des verbes conjugués au passé simple tel que « s’afficha », « entreprit » ou « apparut ». Ces deux temps sont des temps caractéristiques du récit. Dans cet extrait le narrateur est un narrateur à la troisième personne, on observe le pronom personnel « il » a plusieurs reprises et la majorité des verbes sont conjugués à la troisième personne du singulier comme par exemple « jetait ». Ici le point de vue utilisé est omniscient car le narrateur à conscience de tout, il connait les sentiments et les pensées de Baïkal, il sait qu’il doit « rester lucide ». Enfin on trouve dans cet extrait, un grand nombre de verbes d’actions tels que « s’écria », « gémit » ou « entreprit », ces verbes sont caractéristiques du récit.                                                                              Dans cet extrait l’auteur nous fait découvrir à travers une description le paysage de Globalia et l’animation qui est montrée à Baïkal dans sa cellule de prison.                                                                                          Les très nombreux verbes à l’imparfait comme « montrait », « plongeait » ou « instillaient », présent dans l’extrait ont une valeur descriptive et soulignent donc cet aspect du texte. De plus on trouve régulièrement des adjectifs qualificatifs qui apportent des informations supplémentaires sur le nom qu’ils complètent. Cela permet aussi au lecteur d’imaginer ce qui lui est décrit dans les plus petits détails. On peut par exemple citer les adjectifs de couleurs « vertes » et « lilas » qui viennent compléter les nom communs « lettres » et « arrière-plan ». Pour finir, les adverbes comme « béatement » caractérisent eux aussi la description que nous livre l’auteur dans son récit.                                                 Enfin nous avons pu observer une opposition entre les zones sécurisées et les non zones de Globalia.                                                             Lorsque l’auteur décrit les zones sécurisées il utilise des termes tels que « jardins », « fleuves » ou encore « gratte-ciel ». Ces trois termes montrent qu’il règne une harmonie entre la nature et les hommes dans les zones sécurisées de Globalia. Elles sont représentées comme étant « paisible » et « ordonnée », ces deux adjectifs qualificatifs ont une valeur méliorative et montre que les Globalia est un monde idéal. Quand l’auteur parle « d’un rideau de fer », il désigne par cette périphrase la verrière qui surplombe et protège les zones sécurisées de Globalia. Chacun des ces caractéristiques sont des caractéristiques qui sont propre à la notion d’utopie. Ils sont opposés à l’adjectif qualificatif « obscurs » et au nom commun « ombre » qui appartiennent tous deux au champ lexical des ténèbres mais aussi aux termes « effroi » et « troublantes » qui font partie du champ sémantique de la peur. Cette opposition est soulignée par l’antithèse qui oppose « le monde ordonnée de Globalia » et « la violence anarchique des non-zones ». Les adjectifs « ordonnée » et « anarchique » renforce cette opposition.

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