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Commentaire composé ''seulette suis''

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Par   •  7 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  565 Mots (3 Pages)  •  4 238 Vues

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Seulette suis

I. La cause de la solitude

Dans le premier mouvement, qui est constitué de la première strophe uniquement, la poétesse Christine de Pizan évoque la cause de sa solitude.

En effet la poétesse débute sa première strophe par la contradiction « seulette suis et seulette veux être » vers 1 qui montre la relation ambivalente entre la poétesse et sa solitude qui semble être subie mais à la fois réclamée paradoxalement, la souffrance est d'emblée sous entendue. Dans les deuxieme, troisième et septième vers la poétesse insiste sur la cause de sa solitude en l'évoquant 3 fois en 7 vers.

Seulette m'a mon doux ami laissée   v2 ici mon doux ami montre un lien de proximité avec cette personne qui pouvait être son compagnon. Puis  Sans compagnon ni maitre  et  Sans ami demeuré

la tournure négative est répétée pour insister sur la disparition, le manque de l'être cher.

Finalement la poétesse se sert de l'anaphore Seulette suis tous les v sauf 2 et 22 pour en un premier temps montrer grace au suffixe ette qu'elle est une jeune femme maintenant faible, impuissante sans homme ni maitre mais l'anaphore montre principalement une idée lancinante.

 II. Une solitude omniprésente

Dans le deuxieme mouvement (s 2 et 3) la poétesse évoque l'omniprésence de sa solitude,

premierement dans le v8  À huit ou à fenêtre v9 En un anglet muciée et v10 En ma chambre ensérrée elle détermine le cadre spatial qui est l'intérieur de sa maison et nous fait ressentir un sentiment d'étouffement, d'étroitesse, elle se renferme sur elle même. Ceci est causé paradoxalement par le vide que lui laisse le départ de son mari.

Elle utilise en suite un antithèse, pour moi de pleurs repaitres v10  Rien qui tant messié v12 qui montre la relation ambivalente entre la poétesse et sa solitude qui semble être détestée mais recherchée en meme temps

Puis v15 Partout  v16  Que je marche ou que je siée  v11  Dolente ou apaisée en utilisant des conjonction de coordination elle évoque l'omniprésence, cette solitude tourne à l'obsession elle est présente ou qu'elle soit quoi qu'elle fasse.

 III. Une solitude sans fin

Dans ce troisième et dernier mouvement (S 4) la poétesse évoque l'infinité de sa solitude.

Premierement dans le v22  Princes  elle utilise une apostrophe (qui est traditionnelle au début de l'envoie dans une ballade), elle interpèle ces princes qui sont de potentiels mécènes car elle n'a plus les moyens de subvenir à ses bseoin avec le départ de son mari (premiere femme a vivre de sa plume). Ce Princes qu'elle met au pluriel, ce qui n'est pas habituel, s'oppose a Seulette qui montre un isolement singulier, la poétesse est d'autant plus seule face a tous ces princes.

V23  Deuil  elle utilise le voc de la mort ce qui confirme que son mari est décédée et ne l'a pas simplement abandonnée, elle est bien veuve et non amante.

V24  plus teinte que morée   elle utilise la couleur du deuil. Ces deux derniers vers sont la pour montrer la tonalité élégiaque, elle correspond à l'effet que produit le texte sur le lecteur, ici exprime la plainte la douleur de la poétesse, elle suscite l'émotion du lecteur.

Et finalement v22   Or est ma douleur commencée  elle donne des indications sur le cadre temporel pour montrer que le deuil est récent et donc d'autant plus douloureux, à son paroxysme.

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