Je mange donc je suis, Commentaire
Commentaire d'oeuvre : Je mange donc je suis, Commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur MOL • 13 Décembre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 707 Mots (7 Pages) • 996 Vues
Le XXIème siècle, surnommé l’âge du silicium. Le nouveau Nouveau monde. Il est siècle de merveilles technologiques, d’innovations techniques. Société de la Connaissance, où l’information devenue émotion, énergie, sert de levier pour faire face aux crises. Ces mutations miraculeuses, cache une gangrène silencieuse, qui se propage et risque de finir par emporter cet Être que nous nommons Humanité si rien n’est fait. Aujourd’hui, plus d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde. Des réponses quasi prophétiques apparaissent comme des évidences : «Il faut produire plus », « Les prix trop élevés », « La faute au système capitaliste »… Cependant, il semblerait que personne ne pense à la problématique qui a amené à ces conclusions : « Pourquoi des gens souffrent de la faim, et que peut-on faire ? ».
Dans cette perspective, à l’aide du film « Je mange donc je suis » réalisé par Vincent Bruno en 2009, nous présenterons les différentes interrogations, leurs causes. Puis, nous tenterons d’y apporter des réponses, ou du moins au mieux des alternatives. Enfin, nous conclurons.
Une question transparaît dès les premières secondes du documentaire : « Comment nourrir le monde ». Pour appuyer ce point, on nous emmène à la rencontre d’agriculteurs européens. On nous assène un discours rassurant, « Force est de constater que tout a l’air d’aller ». Mais soudain, on touche la pointe de l’iceberg, « s’agrandir pour diminuer les frais, semble la seule sortie ». Mais cette sortie est obstruée, bouchée car cela ne suffit même plus. Alors, on assiste à une « hécatombe » de la part des agriculteurs, nombreux quittent leur travail pour raisons financières.
Mais, le problème ne provient pas du prix payé par les consommateurs, car il reste tout aussi élevé, tandis que celui des agricultures s’effondre. On arrive alors vite à la conclusion que ce sont les intermédiaires les « gagnants », et les extrêmes les «perdants». Ces intermédiaires se justifient en faisant jouer la concurrence. Mais, d’ailleurs cette «concurrence», tout vient-elle ?
Le champion numéro un est le Brésil. Si vous avez la chance de vous balader dans au sud, vous verrai sûrement ce que l’on appelle des « déserts verts ». Ces immenses champs, perdus, ou la vie sociale semble étrangère à ce monde aliéné. On y apprend que la plupart des céréales produites au Brésil ne sont pas destinés à l’alimentation de l’Homme. Enfin, du moins pas directement. Mais cette productivité exceptionnelle est fondée sur une compétitivité, qui elle-même repose sur une misère. Misère qui s’explique par le fait que les paysans ont été chassés de leur terre, qui a été vendue à des investisseurs. Ces groupes agro-industriels, ont axé leur production par une monoculture intensive, mécanisée, enrichie en pesticides et engrais chimiques. Ainsi, elle nécessite peu de main d’œuvre, mais détruit l’environnement. Tandis que les entreprises s’enrichissent, l’économie explose, tandis que quarante millions de brésiliens restent sous alimentés. C’est un désastre politique, écologique, éthique. Mais une réussite économique.
« Mais cette agriculture et commune au reste du monde, non ? » Pas vraiment, nous avons une image idéalisée de l’agriculture, où de grosses machines cultivent des champs immenses. Mais en vérité, la moitié de l’agriculture est réalisée sans engrais ni semence, et un quart à la main, principalement en Afrique et Asie. « Mais, cette différence de production, devraient entraîner des prix de vente qui devraient être différents ? » Non. Tout le monde doit s’aligner sur le plus bas,
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