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Commentaire Voyage chez les Sélénites - Cyrano DE BERGERAC

Commentaire de texte : Commentaire Voyage chez les Sélénites - Cyrano DE BERGERAC. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Juin 2020  •  Commentaire de texte  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  718 Vues

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Introduction

Au XVIIème siècle un débat sur la religion sévit. En effet, Cyrano DE BERGERAC, dans

son texte à la découverte des Sélénites évoque ce débat. Ainsi, le narrateur, lors d'un voyage sur la

Lune découvre des créatures qui vont le considérer comme un Autre différent. L'étranger est

considérer comme Autre, c'est à dire, que la différence conduit à des comportements irraisonnés,

l'Autre est perçu, ici, comme un étranger, une créature, un monstre, alors Autrui peut être défini

comme un étranger. Cyrano DE BERGERAC, l'auteur de ce texte, est né en 1619 et mort en 1655, il

a vécu à l'époque Baroque, c'est un fervent critiqueur de la religion catholique, ainsi il est athée.

C'est ainsi que que dans son texte, il nous invite à nous poser la question sur l'Autre et nous faire

réfléchir en quoi l'Autre peut-il être un obstacle ?

Nous verrons dans un premier temps, l'Autre est une découverte, dans un second temps l'Autre est

un objet de foire et dans un troisième temps l'Autre est un ami.

L'Autre peut être une découverte. Le narrateur voyage et arrive sur la Lune, où il ne

découvre rien, il est «seul». Comme il est dit dans le texte «me voir tout seul au milieu d'un pays

que je connaissais pas». Le narrateur veut casser sa solitude, il est dans une volonté de

découverte.Cyrano DE BERGERAC utilise un champ lexical qui correspond à l'observation («voir»

«promener mes yeux» «rencontrer la compagnie»...), il remarque qu'il est seul, qu'il n'y «aucune

créature», c'est comme si, il était dans un désert. Mais au bout «d'un demi quart de lieu», il

rencontre «deux forts grands animaux ». Un des deux, va chercher plus de «700 ou 800» créatures

de son espèce. De par cette figure hyperbolique, le narrateur exagère sur le nombre de créatures

venant vers lui. Ils sont nombreux, et encercle le narrateur. Ce dernier, va nous en faire une

description, qui lui rappellera les contes de sa nourrice où les créatures ressemblaient à «des sirènes,

des faunes et des satyres», mais il nous décrit des créatures qui lui ressemblent («visage comme

nous»). Cependant, il les nomme «Bêtes-Hommes» car il marche à «4 pattes». Mais la surprise ne

vient pas seulement que du narrateur, elle vient aussi des créatures qui sont surpris par sa petitesse.

L'auteur souligne que les êtres créatures, «contemplaient», qu'on nous eus détourné». Ces

êtres créatures «jetaient des pierres, des noix, de l'herbe...» et faisaient du bruit. Ainsi l'auteur

personnifie ces êtres créatures en êtres humains. En effet, un animal ne peut avoir de mains, et ces

derniers se comportent comme dans êtres humains intolérants. Le narrateur est donc stigmatisé car

on ne jette pas des pierres entre être humains semblables, c'est à dire, entre êtres humains

semblables et/ou différents, on se doit le respect, la tolérance et non la violence. Or, ici, le héros est

stigmatisé car on lui lance des «pierres» comme s'il était inférieur. L'auteur incite sur le fait qu'il soit

stigmatisé, ainsi il est mis en cage.

Il retrouve un autre Homme, dans sa cage, semblable à lui même, à savoir plus petit que les

autres, à cause des «mauvaises nourritures que la solitude nous avait fourni». Il est mis en cage, car

ces êtres créatures, le trouvent différents, du à sa petitesse. Également, avant même d'être amené

aux «grands de ce pays», les Sélénites, font une comparaison avec le petit animal de la Reine, à

savoir que lui même est en cage. Le narrateur, donc peut sentir ce qu'il va se passer, il est présenté

aux rois, et le prennent directement pour un animal et également pour la femelle de l'animal déjà

présent et se retrouve donc, dans la même cage que lui. Il est mis en cage et se considère donc

comme un animal

L'auteur utilise le champ lexical animal (sauvage, semence, solitude,) pour justifier la

personnification du narrateur en un animal, car les êtres créatures sont en nombre, et ont le pouvoir.

Ainsi, il trouve dans la cage un autre être aussi petit que lui, vu comme le petit animal de la Reine,

ils ont le même langage, il ne se retrouve point seul, comme Robinson Crusoé, puisqu'il peut

échanger. Il s'acclimate

...

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