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Commentaire Spleen 4 Baudelaire

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Par   •  21 Mai 2019  •  Commentaire de texte  •  642 Mots (3 Pages)  •  1 366 Vues

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Commentaire SPLEEN

Spleen, tiré du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Baudelaire en 1857, est le dernier des

quatre poèmes portant le même titre, dans la section « Spleen et Idéal » du recueil. Cette dernière

évoque le déchirement constant de l'Homme, attiré vers un Idéal, mais retenu, par ce que Baudelaire

appelle le Spleen.

A l'étude de ce texte, nous verrons comment l'auteur décrit sa défaite face au Spleen. Dans un

premier temps, nous évoquerons la crise qu'il traverse, puis la chute, la défaite face au Spleen.

L'auteur traverse d'abord une crise, qui se traduit par la description d'une atmosphère pesante,

qui progresse, jusqu'à gagner l'esprit.

Baudelaire nous présente une atmosphère pesante, où la notion d'enfermement est très présente,

avec le champ lexical correspondant : « couvercle ;prison;cachot;murs;filets ;barreaux ». Le climat

est aussi associé à cet enfermement, le « ciel bas et lourd » donnant une sensation d'écrasement et la

pluie comparée à des barreaux de prison. L'Espérance, est comparée à une chauve-souris se cognant

contre les murs, cherchant une sortie. Baudelaire nous fait donc dès le début comprendre qu'il n'y a

pas d'espoir, ou du moins, qu'il est prisonnier. On compte également un grand nombre d'adjectif qui

apportent ce poids à l'atmosphère : « longs;triste;humide;pourris ;infâmes ;affreux ». De plus, la

sonorité du poème est dérangeante, avec beaucoup d’allitérations en « s » qui créent un sifflement,

des syllabes nasales, « -an ».

Cette atmosphère progresse, au long du poème, et prend une dimension cyclique. En ressort le

tableau d'une lente marche funèbre et silencieuse, sans but précis « défilent lentement, errants ». Les

araignées tissant leur toile, ainsi que l'évocation du jour et de la nuit, se rapportent au temps qui

passe. L'anaphore ternaire au début de chacune des trois premières strophes : « Quand le ciel;

Quand la terre ; Quand la pluie » constituent cette progression. Les différentes conjonctions de

coordination : « Et qui, et se, » lui donnent un rythme.

Enfin, l'atmosphère gagne l'esprit du poète, et ce dès le deuxième vers où le « ciel pèse comme un

couvercle sur l'esprit gémissant » et la personnification « infâmes araignées » donne une impression

d'invasion. Elles viennent tendre leurs filets au fond de nos cerveaux

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