Commentaire Spleen 4 Baudelaire
Commentaire de texte : Commentaire Spleen 4 Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lali1234 • 21 Mai 2019 • Commentaire de texte • 642 Mots (3 Pages) • 1 347 Vues
Commentaire SPLEEN
Spleen, tiré du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Baudelaire en 1857, est le dernier des
quatre poèmes portant le même titre, dans la section « Spleen et Idéal » du recueil. Cette dernière
évoque le déchirement constant de l'Homme, attiré vers un Idéal, mais retenu, par ce que Baudelaire
appelle le Spleen.
A l'étude de ce texte, nous verrons comment l'auteur décrit sa défaite face au Spleen. Dans un
premier temps, nous évoquerons la crise qu'il traverse, puis la chute, la défaite face au Spleen.
L'auteur traverse d'abord une crise, qui se traduit par la description d'une atmosphère pesante,
qui progresse, jusqu'à gagner l'esprit.
Baudelaire nous présente une atmosphère pesante, où la notion d'enfermement est très présente,
avec le champ lexical correspondant : « couvercle ;prison;cachot;murs;filets ;barreaux ». Le climat
est aussi associé à cet enfermement, le « ciel bas et lourd » donnant une sensation d'écrasement et la
pluie comparée à des barreaux de prison. L'Espérance, est comparée à une chauve-souris se cognant
contre les murs, cherchant une sortie. Baudelaire nous fait donc dès le début comprendre qu'il n'y a
pas d'espoir, ou du moins, qu'il est prisonnier. On compte également un grand nombre d'adjectif qui
apportent ce poids à l'atmosphère : « longs;triste;humide;pourris ;infâmes ;affreux ». De plus, la
sonorité du poème est dérangeante, avec beaucoup d’allitérations en « s » qui créent un sifflement,
des syllabes nasales, « -an ».
Cette atmosphère progresse, au long du poème, et prend une dimension cyclique. En ressort le
tableau d'une lente marche funèbre et silencieuse, sans but précis « défilent lentement, errants ». Les
araignées tissant leur toile, ainsi que l'évocation du jour et de la nuit, se rapportent au temps qui
passe. L'anaphore ternaire au début de chacune des trois premières strophes : « Quand le ciel;
Quand la terre ; Quand la pluie » constituent cette progression. Les différentes conjonctions de
coordination : « Et qui, et se, » lui donnent un rythme.
Enfin, l'atmosphère gagne l'esprit du poète, et ce dès le deuxième vers où le « ciel pèse comme un
couvercle sur l'esprit gémissant » et la personnification « infâmes araignées » donne une impression
d'invasion. Elles viennent tendre leurs filets au fond de nos cerveaux
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