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Commentaire sur Baudelaire

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Par   •  12 Décembre 2017  •  Guide pratique  •  668 Mots (3 Pages)  •  1 344 Vues

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Le poème « Moesta et Errabunda est tiré de l’œuvre principale de Charles Baudelaire, poète français, Les Fleurs du Mal, et plus particulièrement de la partie du recueil : « Spleen et Idéal ». Ce recueil est surtout basé sur l’opposition spleen/idéal, l’un s’opposant à l’autre, mains ne pouvant exister sans l’autre.
Baudelaire (1821-1867), publie les « Fleurs du Mal » en 1857. Le recueil fera scandale et certains poèmes seront censurés. Le thème du « voyage » y est souvent traité, lié à celui de « beauté ».
Comment est évoquée la tentative d'échapper au spleen et d'aller vers l'idéal; avec la femme aimée à laquelle il s'adresse?
Pour répondre à cette question, on étudiera l’invitation faite par le poète à la femme aimée à échapper au spleen. Puis, on verra comment Baudelaire montre dans ce poème le paysage de l’idéal et enfin, on verra si ce « paradis », est un paradis perdu du poète auquel il veut y revenir.

Ce poème, est adressé à Agathe. À différence de toutes les femmes habituelles évoquées dans l’œuvre de Baudelaire, Agathe n’a aucune description physique mais elle est nommée, tandis que les femmes baudelairiennes sont souvent longuement décrites et jamais nommées. 
De plus, le nom Agathe, qui signifie « la toute bonne » en grec, est plutôt un nom poétique, qu’un nom réel, car elle ne semble être là que pour éliminer l’idée contradictoire de solitude au « paradis » car, pour Baudelaire, la solitude équivaut à l’impossibilité d’un paradis.
L’évocation du spleen est très marquée dans ce poème. Le poète répugne le monde qui l’entoure (« Loin du noir océan de l’immonde cité » vers2). Il décrit ce monde comme si c’était le spleen. L’invitation que fait le poète à Agathe est une invitation ou il décrit ce monde et ce spleen « Loin loin ici la boue est faite de nos pleurs » vers 12 et cette façon d’échapper au spleen est de la manière suivante : voyager « Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate ? » vers 15.

Baudelaire dans ce poème montre le paysage de l’idéal de manière un peu spéciale car il fait des comparaisons entre le paysage de l’idéal qui est en quelque sorte le paradis et l’enfer « Loin du noir océan de l’immonde cite, » « Vers un autre océan ou la splendeur éclate, ». Il représente ce paradis en utilisant des mots qui représente le bonheur, la joie, l’amour (paradis parfume, amour, joie, baisers, amours enfantines) et  dis que le paysage qui n’est pas celui de l’idéal  est un paysage moche, mal en quelque sorte «  Dise : Loin des remords, des crimes, des douleurs, »

        On peut observer et dire que ce paradis perdu est un paradis dans lequel Baudelaire veux y revenir cette fois-ci avec Agathe « Dis-moi, ton cœur parfois s’envole-t-il, Agathe, » Ce vers nous montre que Baudelaire veux prendre avec lui Agathe pour retrouver ce paradis perdus ou les deux vivront heureux. On peut remarquer que ce paradis, Baudelaire veux y accéder à travers le train qui est aussi symbole de liberté tout comme le paradis « Emporte-moi, wagon, enlève-moi, frégate ? » On peut voir que ce paradis lui manque et veux absolument y retourner et est intriguer par la distance qui le sépare de ce paradis tout comme le train qui est pour moi synonymes de perte de temps, perte de l’heure « Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ? »

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