Chrétienté
Discours : Chrétienté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Claude Thibault • 14 Avril 2019 • Discours • 2 062 Mots (9 Pages) • 483 Vues
L’Eglise dans les sociétés de l’Europe médiévale, du 11ème au 12ème siècle :
Comment par-delà de l’émiettement des pouvoirs, le christianisme contribue-t-il a fédéré les sociétés européennes ?
Plan :
I-L ’existence Chrétienne :
1-Un système de croyances complexe :
2-Des pratiques qui font lien :
3-Des clercs pour le Salut :
II-Réformer l’Eglise pour réformer la société :
1-L’élan réformateur des monastères : pauvreté et autorité :
2- La réforme « grégorienne » de séculière :
3-L’inclusion des laïcs : l’Eglise, pivot des sociétés
III-Une chrétienté affermie :
1-Une Eglise intransigeante :
2-Un christianisme conquérant :
3-Une société plus excluante
COURS |
I-L ’existence Chrétienne :
Religion : se manifeste par des croyances associées à des pratiques et elles sont assurés par un personnel religieux qui sont investis dans leurs religions.
1-Un système de croyances complexe :
-chrétiens fidèles vit attente du jugement de dieu avec à la fois l’espoir du Salut (paradis) et la crainte de la damnation (enfer).[pic 1]
-existence du Christ : tiraillée par les vices et vertus mais guidée par le message du Christ[pic 2]
[pic 3] Aidée par l’interaction entre le sacré et le profane
2-Des pratiques qui font lien :
Pratiques individuelles : multiples :
-la charité -le culte des religieux
-la confession de ses péchés -le pèlerinage
-la pénitence -la prière
Pratiques collectives : structurés par le calendrier des fidèles.
-l’année commence avec pâques
-les cérémonies Les messes tous les dimanches (jour du seigneur) ;[pic 4]
[pic 5] Les baptêmes (la naissance), les mariages (l’union), les enterrements (la mort).
Toutes ces pratiques sont complémentaires elles unissent les mortels aux divins[pic 6]
elles unissent les chrétiens entre eux[pic 7]
Elles accompagnent toutes les échelles de temps ainsi que toutes les échelles de l’existence grâce :
[pic 8][pic 9]
Aux messages des origines Aux rappels de la faim
Ces pratiques varient il n’y a pas d’unités des pratiques[pic 10][pic 11]
Deux traditions sont présentes :
-Le christianisme en Occident sous l’autorité de l’évêque de Rome (Pape) ;
-Le christianisme grecque en Orient sous l’autorité du patriarche de Constantinople.
3-Des clercs pour le Salut :
Laïc : Quelqu’un qui n’est pas membre du clergé.
L’Eglise au Xième désigne tous les chrétiens mais progressivement va désigner plus que l’ensemble des clercs qui forment le clergé, ils ont donc le titre d’intermédiaires.
Il y a deux corps au sein du clergé :
-le clergé séculier
-le clergé régulier
Clergé régulier :
-rassemble les clercs des monastères : les moines (hommes) et les moniales (femmes)
-ils sont sous l’autorité d’un abbé qui est à la tête d’une abbaye
Abbé Chef des moines[pic 12]
Abbaye Ensemble de monastères[pic 13]
Ils vivent selon une règle :
-Les ordres mendiants s'inspireront de saint Augustin
-Les cisterciens reprendront la règle de saint Benoît.
Clergé séculier :
-composé : diacres, prêtres, évêques diocésains.[pic 14]
-Ils prononcent Les engagements de célibat
[pic 15]Les engagements d’obéissances
Ils sont soumis : règle canonique
Ils doivent : réciter les prières de l'Office divin.
II-Réformer l’Eglise pour réformer la société :
Du 11ème au 13ème la société féodale est divisée et traversée par une quête de sens et d’ordres dont témoignent beaucoup de documents. [pic 16]
Cela se traduit par : compétition pour le pouvoir ainsi qu’une aspiration à la réforme de la société pour lui donner d’avantages de sens.
1-L’élan réformateur des monastères : pauvreté et autorité :
-le monachisme connaît un grand essor au 10ème siècle.
-les fondations de monastères augmentent sur cette période
-recherche de pauvreté dans les sociétés occidentales
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