Celui qui rit d’un autre homme, c’est qu’il se sent supérieur à lui. Celui qui fait rire tout le monde, c’est qu’il se montre inférieur à tous.
Synthèse : Celui qui rit d’un autre homme, c’est qu’il se sent supérieur à lui. Celui qui fait rire tout le monde, c’est qu’il se montre inférieur à tous.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Altracore • 28 Avril 2021 • Synthèse • 1 166 Mots (5 Pages) • 575 Vues
Synthèse
L’humour permet de surmonter les angoisses et améliorer le moral, il permet de changer notre perspective sur un événement, quelque chose d’angoissant en un fait de moindre importance. C’est une stratégie de gestion des émotions. Faire rire lors de dénonciation dans notre monde s’avère très utile.
Le corpus nous présente quatre documents, le premier qui est une image venant des Temps modernes de Chaplin en 1936, le dialogue du Schpountz de Marcel Pagnol en 1938, puis le fameux prologue Gargantua de François Rabelais en 1534 et pour finir, la biographie du clown Chicky par Jean-Robert Probst en 2008.
On verra dans une première partie de quelle manière le mur disgracieux peut être masqué par la bouffonnerie puis par la suite, on démontrera à quel point cette clownerie a en fait un aspect de grande sériosité en général.
Dans le film les temps modernes, on voit Chaplin, un ouvrier qui se transforme en robot et qui ne s’arrête plus face à la machinerie. A travers cet humour légendaire se cache le combat comique de Chaplin contre le progrès, l’automatisation industrielle qui est coupable du chômage de masse au 20ème siècle. Françoise dans le Schpountz annonce que les personnes comme Chaplin sont des bienfaiteurs, il permet à ceux qui reviennent de l’usine ou ceux qui sortent des bureaux, qui perdront un jour leur mère et qui ont donc peur de la mort, d’oublier un instant ces petites misères. Il donne la force de vivre grâce au burlesque. A travers le malheur de la famille dans la biographie du clown Chicky, les lecteurs ne se lassent pas de cette hilarité qui est presque incroyable. Dans Gargantua, Rabelais qui nous dit que «l’habit ne fait pas le moine» et qu’on peut pas mettre des étiquettes au dessus de la tête de tout le monde sans les connaître réellement.
En liaison avec le fait que les apparences sont parfois trompeuses, comme dit Françoise dans le Schpountz, Chaplin va jusqu’à recevoir des coups de pied au derrière en tant qu’acteur alors que dans la vraie vie c’est lui qui en mettrait. Elle fait comprendre à Irénée que «l’acteur n’est pas l’homme» Ici on comprend donc que ça n’est qu’un rôle dans le but de faire passer un message important, sérieux. De plus, les membres de la troupe dans Chicky, une vie de clown avaient tous un «rôle» à jouer, ils devaient faire preuve d’une précision extrême. La comparaison d’entrées clownesques à un mouvement d’horlogerie, comme quoi le timing était très important. Le clown Grock qui faisait un numéro, on pensait que c’était de l’improvisation mais en réalité, c’était parfaitement synchronisé dans les temps. On comprend aussi ici qu’il y a un réel travail de perfectionniste et que les conclusions hâtives sur ces personnes cachent leur réel aspect.
Lorsque l’on voit Chicky avec ses vêtements trop grands, à première vue il a l’air juste ridicule, mais c’est l’effet voulu.
Pour conclure, le burlesque cache l’angoisse et le désespoir de ce monde, le comique de Chaplin sur les machines cache le combat contre celle-ci. Les apparences trompeuses de ces rigolos qui sont jugés dès la première bêtise qu’ils font en tant qu’acteur. Les vêtements trop grand de Chicky, ce qui est important ici c’est que l’effet est su par l’utilisateur et qu’encore une fois, derrière ces airs de clownerie se cache cet aspect très important qu’est la sériosité. Le pouvoir de faire rire possède une valeur philosophique et éthique. Ces personnes
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