Candide ou l'optimisme, extrait du chapitre 19
Commentaire de texte : Candide ou l'optimisme, extrait du chapitre 19. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mxndineee • 25 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 522 Mots (7 Pages) • 1 186 Vues
Commentaire de texte
Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 19 de candide ou l’optimisme publié par voltaire en 1759. Voltaire est un philosophe des lumières qui était engager dans plusieurs affaires judiciaires. Cet extrait est un conte philosophique qui a été écrite dans le but de dénoncé la traite négrière au 18ème siècle. Ce texte appartient au registre tragique, pathétique et polémique. Ainsi nous pouvons nous demander en quoi ce récit construit-il un réquisitoire contre l’esclavage ? Nous allons voir cela dans un premier temps par la rencontre du nègre, suivie par le discours de celui-ci et pour finir la révolte de candide.
Pour commencer, la première partie parle de la rencontre du nègre.
La première partie du texte commence par la description du nègre par différent procéder, Voltaire utilise le registre du pathétique pour que le lecteur est pitié du nègre : ligne1 « étendu par terre », ligne2 « la moitié de son habit » entre la première et la deuxième ligne il utilise « n’ayant que » qui montre une négation et le peu de chose qu’il porte ce qui engendre la pitié chez le lecteur. A la ligne3 « manquait (…) la jambe gauche et la main droite » le nègre est mutiler, l’auteur utilise le verbe de privation manquer et qualifie le nègre de « pauvre homme » il le rend triste et miséreux. Nous pouvons remarquer que le pathétique est de plus en plus fort, l’auteur a donc utiliser une gradation en montrant l’état du nègre de plus en plus déplorable.
La première partie continue par la réaction émue de Candide que l’on peut constater par l’onomatopée « eh » et l’exclamation « mon dieu ! » qui s’en suit qui montre que Candide réagit sous le coup de l’émotion. Il réagit en qualifiant ce qu’il voit « d’horrible » il est choqué de l’état du nègre. Par la suite candide instaure un terrain d’égalité entre lui et le nègre en l’appelant « mon amis » Le personnage est ému il éprouve de la compassion et de la pitié envers le pauvre homme. Puis candide pause une question pour connaitre la cause de son état.
La première partie se termine par le ton de soumissions de l’esclave, le nègre montre une posture d’infériorité « j’attends mon maître » il dit cela de manière passive comme si c’était banal. Il parle aussi de son maître, Mr Vanderdendur qui est enfaite un nom qui a été crée pour le personnage Vander qui voudrait dire : vendeur et dendur qui voudrait dire : dent dure pour montrer qu’il est impitoyable. L’esclave parle de son maître comme « le fameux négociant » qui dans ce cas est péjoratif car Mr Vanderdendur est célèbre car il est dure. Le passage se clôt sur une question de Candide qui commence à se douter que l’état du nègre est causé par son maître.
Ensuite, la deuxième partie du texte parle du discours du nègre.
La deuxième partie commence par l’explication du nègre sur la raison de son état, il explique celui-ci comme si c’était une habitude « c’est l’usage » c’est une habitude à laquelle il se soumet son explication fait partie du registre tragique car l’esclave ne peut rien faire pour changer situation il utilise le parallélisme de construction « quand nous… on nous… » il montre aussi qu’il n’est pas le seul à être traiter e cette façons il utilise on pour englober l’ensemble des esclaves. Il parle de ces conditions de vie et il présente les faits de manière très objective, pour encore plus montrer que cela est une habitude. Quand il nous apprend pourquoi il lui manque une main et une jambe il dit « je me suis trouvé dans les deux cas » en disant cela il ne se plain pas mais énonce plutôt les fait usuellement et constate ce qui lui est arrivé. Ensuite il fait culpabiliser les européens en disant « c’est à ce prix-là que vous mangez du sucre en Europe » il critique et ironise en montrant que pour avoir le luxe de manger du sucre les esclaves sont mal traiter.
La deuxième partie du texte continue par l’explication du nègre de sa vie. Il explique qu’il a été vendu par ses parents, sa mère lui a dit que c’était une chance d’être esclave, sa mère donne une image positive de l’esclavage a son fils elle voit ça comme un honneur « adore les tous », nos seigneurs les blanc », « il te feront vivre heureux » elle utilise du vocabulaire mélioratif pour parler des blancs. La mère du nègre utilise le champ lexical de la reconnaissance et de la religion « honneur », « bénit », « adore les tous » pour la mère être esclave est un honneur elle compare les européens a des dieux, elle dit que les européens le « ferons vivre heureux » et l’esclave pourra faire « la fortune de ton père et de ta mère » ça mère montre l’esclave comme quelque chose de bien.
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