COMMENTAIRE : GUSTAVE, FLAUBERT, EMMA BOVARY, PARTIE II, CHAPITRE 9 ? 1957

Le Roman Madame Bovary écrit par Gustave Flaubert de 1951 à 1956 et paru en 1957 s’inscrit dans le mouvement littéraire du réalisme selon l’époque à la quelle la conception de cette œuvre correspond, on y retrouve également quelques caractéristiques du romantisme grâce a la volonté de l’auteur a se démarquer. On y retrouve certains thèmes emblématiques de ce mouvement tels que la révolte, la passion, l’amour. Il s’est tout de même appuyé sur des scènes réalistes et cohérentes pour adhérer au mouvement d réalisme. L’extrait qui nous intéresse plus particulièrement et que nous allons étudier est Emma Bovary, partie II, chapitre 9. Dans celui si il est clairement concentré sur l’adultère,le danger, la passion et l’amour de l’interdit. Il est question de Emma Bovary mariée a Charles et amante de Rodolphe. Dans un premier lieu nous allons voir les conséquences sur ces émotions quels sentiments cela lui provoque,par la suite les motivations et nécessitées de Madame Bovary dans sa quête de l’interdit et pour finir ce que cet interdit à comme effet sur l’amour que porte Madame Bovary sur sa relation adultère. Le bonheur est-il synonyme d’interdit selon Madame Bovary ?

Pour commencer après lecture du texte contrairement à ceux que l’on peux penser Madame Bovary ne semble pas se sentir coupable ou soucieuse a l’idée d’avoir un amant ou du simple fait de s’être égarée ne serait-ce qu’un instant de la promesse de fidélité juré a son mariage. Dans l’histoire et encore à l’heure actuelle l’adultère est un pêchée dans la société, en excluant quelques cultures ou pensées individuelles, c’est assez mal vu. Ce thème sensible est souvent abordée dans l’art ( la littérature, la musique, la peinture ect ) souvent pour en faire le blâme comme par exemple le tableau Le Christ et la femme adultère réalisée en 1644 par Rembrandt.

Qui représente l'épisode « Jésus et la femme adultère » de l'Évangile selon Jean. Ce passage décrit une confrontation entre Jésus, les scribes et les Pharisiens au sujet de la sentence à appliquer à une femme coupable d'adultère. On remarque rapidement que non seulement elle ne se sent pas coupable mais que au contraire elle se sent ravie de cette situation,On en a l’impression à cause du champ lexical qu’elle emploi pour décrire l’histoire naissante avec Rodolphe « merveilleux » « passion » « extase » « délire ». Les sentiments que cet adultère lui provoque sont étonnements positifs.

Deuxièmement on peux se demander quelles sont ses motivations a braver les règles. Certes les sentiments qu’elle ressent sont agréables mais est-ce suffisant ?

A la ligne 10 il y a écris « l’existence ordinaire n’apparaissait qu’au loin » On pourrait penser que c’est une envie de quitter son confort, sa vie monotone,de ‘’mettre du piment’’.La définition de bonheur de Madame Bovary est différente de celle conventionnelle ou l’on suit les règles imposées et ou l’on vie une vie sans remords ni opposition. Le bonheur serait-t-il synonyme d’interdit pour ce personnage ?

Une autre hypothèse s’offre à nous, le fantasme de s’échapper de la réalité, sa réalité. De devenir ses rêves, oui devenir. De la ligne 12 à 15 le narrateur nous fait part de l’idéalisation de Madame Bovary pour l’adultère

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