Biographie de Victor Hugo

Biographie de Victor Hugo :

Victor Hugo est un poète, écrivain, romancier et dramaturge français du XIXème Siècle.

I – Sa vie :

- Il est né le 26 février 1802 à Besançon

- Il est considéré comme l’un des géants de la littérature française

- Il a joué un rôle important dans l’histoire du XIXème Siècle

- Il épouse en 1822 son amie d’enfance Adèle Foucher

- En 1849, il est élu à l’assemblée législative et à l’Académie Française

- Il va plaider en défaveur de la peine de mort

- Il a défendu des idées fortes ce qui l’a forcé a exilé pendant 20 ans

- A sa mort il a reçu des funérailles nationales et il a été inhumé au Panthéon de Paris

II – Ses œuvres :

- Notre Dame de Paris, roman, (1831)

- Les Misérables, roman, (1862)

- Les travailleurs de la mer, roman, (1866)

- Les châtiments, poésie, (1853)

- Les contemplations, poésie, (1856)

- La légende des siècles, poésies, (1859)

-Hernani, pièce de théâtre, (1830)

- Ruy Blas, pièce de théâtre, (1838)

Le romantisme :

Le romantisme est un mouvement littéraire et culturel qui est apparu en Allemagne à la fin du XVIIIème Siècle et en France au début du XIXème Siècle. Ce mouvement a concerné tous les Arts.

Ce mouvement est né de la remise en question des idées des Lumières, il s’oppose à la tradition classique.

Le romantisme privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. On retrouve de la sensibilité, des sentiments intimes, des sentiments amoureux mais aussi le culte du rêve et le désir d’évasion. L’individu est valorisé.

Poèmes choisis

Livre I : Mes deux filles ; Le poète s’en va aux champs

Livre II : Je respire où tu palpites ; Hier au soir

Livre III : Ecrit au bas d’un cruxifix ; Chose vue un jour de printemps

Livre IV : Veni, Vidi, Vixi, ; Demain dès l’aube

Livre V : Parole sur la dune ; Les malheureux

Livre VII : Pleurs dans la nuit ; Ibo

Nous avons choisi ces poèmes car ils représentent différentes périodes de la vie de Victor Hugo mais aussi différents sentiments du poète.

Poèmes

Mes deux filles

Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,

L'une pareille au cygne et l'autre à la colombe,

Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur !

Voyez, la grande sœur et la petite sœur

Sont assises au seuil du jardin, et sur elles

Un bouquet d'œillets blancs aux longues tiges frêles,

Dans une urne de marbre agité par le vent,

Se penche, et les regarde, immobile et vivant,

Et frissonne dans l'ombre, et semble, au bord du vase,

Un vol de papillons arrêté dans l'extase.

C’est un poème court, compos d’une seule strophe. La strophe est composée de dix vers (dizain). Les rimes suivent le schéma A-A-B-B (rimes suivies). Les thèmes de ce poème sont la famille, les enfants.

En effet, ce poème est en lien avec la vie de Victor Hugo puisqu’il parle de l’amour qu’il éprouve pour ses filles. Celles-ci représentent pour lui la paix (comparaison de ses filles avec une colombe et un cygne). Ce poème a été écrit après la mort de sa fille Léopoldine.

Ce poème se rattache au romantisme car il est basé sur l’émotion, la sensibilité.

Référence de l’œuvre : Lettre à mes filles, Obama

On a choisi cette œuvre car c’est une œuvre personnelle comme ce poème de Victor Hugo. En effet, dans ce livre, Obama rend hommage à ses filles.

Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,

Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;

Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,

Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,

Celles qui des paons même éclipseraient les queues,

Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,

Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,

De petits airs penchés ou de grands airs coquets,

Et, familièrement, car cela sied aux belles :

- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.

Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,

Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,

Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,

Les saules tout ridés, les chênes vénérables,

L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,

Comme les ulémas quand paraît le muphti,

Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre

Leurs

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