Biographie Victor Hugo
Compte Rendu : Biographie Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sab60 • 11 Janvier 2014 • 819 Mots (4 Pages) • 981 Vues
Du bien-pensant au romantique
Victor Hugo est né à Besançon le 26 février 1802. Dès son plus jeune âge, sa mère l’élève avec ses deux frères dans la haine de l’Empereur alors que son père est l’un de ses généraux. Très tôt, il manifeste une passion pour l’écriture, en particulier la poésie et le théâtre. A partir de 1817 et les années suivantes, il participe aux concours de poésie organisés par l'Académie française jusqu’à remporter celui de l'Académie des jeux floraux de Toulouse, en 1819. Gratifié par la suite d’une pension de Louis XVIII, il est vu comme un auteur bien-pensant, loin de la bohème romantique comme en témoigne son jeune mariage dès ses 20 ans avec Adèle Foucher qui lui donnera cinq enfants.
Pour autant, le mythe napoléonien revient avec fracas dans sa vie avec le décès de l’Empereur en 1821 qui coïncide avec celui de sa mère. Tout comme le milieu romantique, l’œuvre de Victor Hugo est alors empreinte de cette recherche d’une reconnaissance de l’Empereur disparu. Sa figure est particulièrement présente dans son théâtre, de Hernani jusqu’aux Burgraves. Et c’est justement par le théâtre qu’il établit sa notoriété notamment avec la représentation d’Hernani (1830) qui devient le terrain de combat entre les vieux classiques et les jeunes romantiques. Jusqu’en 1843, il s’agira de ses années « théâtre ».
Toutefois, Victor Hugo s’épanouit dans tous les genres de la littérature romantique avec son premier grand roman historique Notre-Dame de Paris (1831), et plusieurs drames comme Marion Delorme (1831) ou Lucrèce Borgia (1833), sans oublier la poésie Des Orientales (1829) aux Rayons et les Ombres (1840). Il est alors indéniablement devenu le chef de file de ce courant. Suite à la mort de sa fille Léopoldine et l’échec des Burgraves (1843), Victor Hugo se dirige vers l’engagement politique.
L’engagement politique et l’exil
Victor Hugo a toujours été un homme de combat sans retenu comme en témoigne sa lutte incessante pour l’abolition de la peine de mort qu’il débute en 1829 avec Le Dernier Jour d’un condamné, la poursuivant même lors de son exil. Il lutte également pour protéger le patrimoine architectural, s’insurgeant contre l’état de délabrement de Notre Dame de Paris et déclarant la guerre « aux démolisseurs ». Son combat prendra une plus grande ampleur lors de sa vie politique dans la décennie 1840-1850. Il ne publie alors aucun livre nouveau jusqu’en 1852 se consacrant corps et âme à ses combats, en particulier sur « la questions sociale » et la justice. En 1843, il devient pair de France en 1843 puis est élu député en 1848. Le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte – auquel il est alors opposé – change la donne. Victor Hugo doit prendre le chemin de l’exil, un chemin qui néanmoins lui permet de retrouver celui de la littérature.
Et cette littérature est avant tout une littérature polémique avec Napoléon le petit (1852) et Les Châtiments (1853). Victor Hugo n’a de cesse de combattre « l’usurpateur » de son île Jersey, puis Guernesey. C’est aussi pour lui, le début d’une nouvelle vie marquée par la liberté et la solitude. Loin des milieux mondains et du monde de la littérature parisienne, il s’agit des années les plus fécondes
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