Balzac, La Comédie humaine
Commentaire de texte : Balzac, La Comédie humaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ecmkrafft • 23 Mai 2018 • Commentaire de texte • 502 Mots (3 Pages) • 1 712 Vues
Au XIXe siècle, un mouvement littéraire prend l'ascendant : c'est le réalisme. Loin de l'idéalisation, la mission de l'écrivain est maintenant de rapporter la réalité, de plonger le lecteur dans une époque réelle décrite de façon détaillée et a priori objective. Le roman devient une sorte de "miroir" de la société, de l'homme. Balzac est ainsi l'un des maîtres de cet art et déclare vouloir "faire concurrence à l'état civil" avec ses œuvres regroupées dans La Comédie humaine. Dans l’extrait, page 29-30, de sa nouvelle Pierre Grassou , publié en 1839, Balzac décrit à sa manière les membres de la famille Vervelle qui avaient quémandé au peintre Pierre Grassou de réaliser leurs ressemblances. En quoi la caricature de la famille Vervelle permet-elle la critique de la société bourgeoise? Dans un premier temps nous verrons la satire de la famille Vervelle, puis nous mettrons en exergue la critique de la société bourgeoise.
Balzac fait une satire de la famille Vervelle. Il fait une description physique de chaque membre. En effet, l’énumération « des bras filamenteux, des grands yeux innocents, … , les pieds de sa mère» montre que l’auteur regard de haut en bas la jeune fille . Il décrit et liste tout ce qu’il voit sur le physique de la fille de la tête au pied. Ainsi, l’hyperbole « les mains vertueusement rouges » est une exagération faite par l’écrivain pour insister sur le faites que les mains ne sont pas toutes rouges seulement à cause du froid et que ce n’est pas quelque chose d’habituel. De même que la métaphore filée « Les pieds … étaient ornés d’un bourrelet de six lignes » accentue le fait que la mère est forte, Balzac va dans le détaille en indiquant que même les pieds de la mère sont énormes. Il décrit la mère et la fille d’une extrémité du corps humain à l’autre avec une réelle précision.
Balzac fait un portrait potager de la de la famille bourgeoise. En effet, le champ lexical de la nourriture : « légume », « carotte », « asperge » met en évidence le rapprochement donc la caricature que fait l'écrivain entre la famille et des aliments. De même que la métaphore « Elle ressemblait à une noix de coco », met en valeur la comparaison de la mère Vervelle à un fruit, ce qui laisse penser que la mère est en surpoids, elle est ronde comme une noix de coco. De surcroît, la personnification « jeune asperge » prouve encore une fois l’assimilation de la fille Vervelle à une asperge. La fille est donc décrit comme étant grande et fine. Balzac ridiculise donc les Vervelle en les associant et en les comparant à de la nourriture, ils sont avant tout une famille et vont toujours par trois le”melon”, l' ”asperge” et la “noix de coco”.
On le voit Balzac se moque du physique de La famille vervelle et n’hésite pas à déformer la réalité mais pas seulement, il met aussi en évidence certains clichés sur la bourgeoisie.
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