Avec quels procédés les écrivains engagés vont-ils combattre les inégalités ?

        À la fin du 18e siècle, il y a eu la Révolution française et elle a signé la fin de l’Ancien Régime et les idées des Lumières ont beaucoup influencé les écrivains. La société doit être changé et des choses doivent s’améliorer comme les inégalités. Les écrivains vont alors essayer de changer les choses en critiquant et en donnant leur point de vue. Avec quels procédés les écrivains engagés vont-ils combattre les inégalités ? Pour commencer nous verrons différentes inégalités dans la société du 18e siècle. Ensuite nous étudierons les différentes argumentations utilisées par les écrivains. Et enfin nous verrons les moyens que les écrivains utilisent pour argumenter leur avis et leur critique.

        Avec cette Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne (DDFC), Olympe de Gouges fait entendre les revendications des femmes, mais elle propose aussi une refondation de la société française en montrant les nombreuses inégalités dans cette société patriarcale. En soulignant combien les femmes ont été oubliées lors de la Révolution française « Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne ». Et à quel point la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen(DDHC) ne parle que des hommes et non des femmes alors que le mot « Homme » est censée désigner les femmes et les hommes. Elle veut aussi que les femmes soient reconnus comme étant des « citoyennes ». Elle veut affirmer l’égalité des hommes et femmes « La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. » et elle justifie cette égalité par « les droits naturelles » des femmes. De part son livre et sa réécriture de la DDHC,  elle dénonce les nombreuses inégalités dans la société entre les hommes et les femmes.

        Olympe de Gouges dénonçait les inégalités entre les hommes et les femmes au 18e siècle. Mais d’autres auteurs et à différentes époques ont aussi dénoncés des inégalités.

         Il y a toujours eu des inégalités raciales. L’esclavages en est un exemple, on s’appropriait les libertés d’hommes et femmes. Condorcet a défendu les droits de ces Hommes dans son texte Réflexion sur l’esclavage des nègres. Il écrit ce texte comme une lettre qu’il voudrait donner aux esclaves, à ses « amis », ses « frères » pour leur montrer qu’ils ont du soutien mais il sait très bien que ce ne sera pas possible « je sais que vous ne connaîtrez jamais cet ouvrage ». Puisqu’on ne permet pas aux esclaves d’apprendre à lire. Ils sont traités comme étant inférieur aux Blancs alors qu’ils ont le « même esprit, la même raison, les mêmes vertus que les Blancs ». Ces inégalités et cette injustice ont été combattu également par de nombreuses personnes comme Nelson Mandela qui a combattu pendant des années le racisme et les inégalités raciales. Il a défendu les droits des Hommes en Afrique du Sud. Il raconte tout son parcours et sa lutte contre « la domination blanche » et « la domination noire » dans son autobiographie Un long chemin vers la liberté.

        Les écrivains peuvent et ont utilisé différents types d’argumentation, l’argumentation directe ou l’argumentation indirecte.

         L'argumentation indirecte permet de présenter sa pensée par le biais d'une histoire et d’exprimer sa pensée de façon implicite avec des personnages fictifs. C’est ce qu’à fait Voltaire avec Candide il utilise l’argumentation indirecte, un conte philosophique pour dénoncer l’esclavage  Il se sert de la naïveté de Candide qui croit à la citation de Leibniz, son mentor, « tout est beau dans le meilleur des mondes possible » et qui se rend compte qu’au final l’Homme est horrible et cruel et à quel point on infériorise le peuple « nègre ». De part ce conte Voltaire dénonce toute  l’inhumanité qu’est l’esclavage en faisant des références au Code Noir qui justifie le réalisme de cette histoire « un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année ». Et la sauvagerie et l’indifférence complète des esclavagistes dans certaines situations comme quand la meule leur « attrape le doigt », ils leur « coupent la main » et si ils essaient de « s’enfuir », « on leur coupe la jambe ».

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