Autorité politique, l’Encyclopédie 1751 Denis Diderot

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        Au 18ème siècle les idées lumineuses des penseurs philosophes furent à leur apogée et chassaient peu à peu les conceptions obscurantistes qui régnaient et s’accumulaient depuis des siècles auparavant. Denis Diderot était l’un de ces grands combattants de la tyrannie et le despotisme à cette époque, à son tour il portait le flambeau de la Révolution, espérant par des raisonnements mettre sa société sur la nouvelle voie des lumières. En effet, les écrits se multipliaient voire se propageaient adoptant tous les genres, le conte philosophique, le roman épistolaire et bien évidemment l’Encyclopédie rédigé sous la direction de Denis Diderot et dont on a extrait le fameux article « Autorité Politique ». Par ces lignes, Diderot a forgé un raisonnement si solide dans lequel il dénonce le pouvoir abusif de la monarchie absolue  tout en décrivant l’autorité politique. A vrai dire, derrière ce genre littéraire illusoire, les mots attaquent l’absolutisme et détruisent la notion de l’Autorité Politique.

Nous allons voir comment Denis Diderot a-t-il prévu l’exercice l’autorité notion sur laquelle est fondé son raisonnement.

Dans un premier temps, nous évoquerons le regard critique de l’auteur, porté sur l’Autorité, c’est-à-dire, sa définition et la juxtaposition paradoxale de cette notion et celle de la Liberté. Enfin, nous nous interrogerons si par raisonnement démolisseur, Denis tentait implicitement de proposer un modèle de substitution au pouvoir autoritaire de la royauté.

        Tout d’abord, nous remarquons que le titre de cet article étrique le sens large du substantif « Autorité » en réduisant essentiellement le champ de réflexion du lecteur par l’ajout d’un adjectif épithète «  Politique ». Ce titre mis en relief avec le genre encyclopédique du texte, nous trahit à première vue, en croyant qu’il s’agit vraiment d’un genre neutre ; principe de base d’ « une Encyclopédie ». Cependant, dès l’entame de l’article, l’auteur conteste clairement la conception de l’autorité qui régnait à son époque. La négation via l’adjectif indéfini « aucun…ne » nie le droit de commander. Cette phrase négative fait écho au terme de la liberté propre à la nature humaine. En effet, Diderot a vite renforcé sa thèse dès la deuxième phrase en évoquant le droit qu’offre la nature à tout homme de l’univers, est celui d’être Libre. Quoique le terme « nature » soit rusé, puisqu’il renvoie à toutes les croyances. Il nous renseigne en quelque sorte sur le caractère athée de l’écrivain, accusé quelque fois par impiété mais cet usage n’épuise pas le potentiel de son sens puisque nous sommes tous nés libres et l’auteur l’a montré via le mot « chaque » qui n’exclut personne même juridiquement parlons « droit ». Cette contestation de l’autorité politique exercée sur le peuple, peut être considérée comme la première étincelle qui donnerait lumière aux droits de l’Homme. En d’autres termes, l’abolition de l’esclavage et l’instauration d’un système social où les hommes vivent dans les bras de l’égalité.

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