Argumentation du chapitre 19 de Candide de Voltaire
Commentaire de texte : Argumentation du chapitre 19 de Candide de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Beezus • 6 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 956 Mots (4 Pages) • 2 834 Vues
Argumentation composée
Chapitre 19 du roman Candide
Nous allons faire l'analyse d'un extrait du chapitre 19 du conte philosophique de Candide rédigé par Voltaire en 1959. Écrivain français du XVIIIe siècle, Voltaire est un philosophe des Lumières qui marque son époque. Parmis ces œuvres les plus connues se trouvent Lettres philosophiques (1734) et Dictionnaire philosophique (1764). Voltaire est aussi un écrivain engagé. En effet, il intervient dans plusieurs affaires dont l’affaire Calas, un conflit religieux entre protestants et catholiques.
À travers Candide, il dénonce plusieurs aspects de la société parmis lesquels, la guerre, l’esclavage et la philosophie de l’optimisme, la philosophie de Leibniz, qui désigne chez l'être humain un état d’esprit qui perçoit le monde et l'univers de manière positive.
Pour analyser l’extrait du roman Candide, nous allons le situer. Dans le chapitre précédent, Cacambo quitte le pays de “El Dorado” avec Candide, son maître, et se lancent à l’aventure pour retrouver Cunégonde, l’amour de Candide. Ils font route vers Surinam, colonie hollandaise où ils rencontrent un esclave noir.
Pour commencer l’analyse, nous allons nous appuyer sur la problématique: Quels sont les procédés utilisés par Voltaire pour dénoncer l’esclavage?
Dans un premier temps, nous allons voir que Voltaire utilise le registre comique qui lui permet de dénoncer la traite négrière. Dans un deuxième temps, nous allons voir qu’il fait recours à un registre pathétique, afin de faire réfléchir le lecteur.
Voltaire utilise le rire pour dénoncer l’esclavage, il fait ainsi recours à des procédés comiques.
En effet, il caricaturise le maître de l’esclave avec le choix de son nom. M. Vanderdendur. Avoir la dent dure est une expression qui signifie “être dur en affaires” et “ne pas avoir de sentiments”. Voltaire joue ainsi avec les mots. De plus, il fait sourire le lecteur en utilisant le contraste.
En effet, les personnages présentés dans ce chapitre sont très différents. D’une part, Candide est montré comme un individu riche. Il est accompagné par un valet (Cacambo). D’autre part, le philosophe présente l’esclave comme un homme dépourvu de richesse, (l.1) “étendu par terre” et presque nu, (l.1 à 2) “n’ayant plus que la moitié de son habit”, c’est-à-dire “un caleçon de toile bleu”.
De même le caleçon bleu nous rappelle à un personnage célèbre, Tarzan, ce qui apporte de comique à la scène. Le contraste est aussi présent à travers une asymétrie dans les lignes 2 et 3” jambe gauche et la main droite”. Ce procédé permet de créer une comique de situation à travers l'humour noir, la mutilation.
De même, Voltaire pense à la construction des phrases. En effet, le parallélisme des (l.6)(l.7) “Quand nous voulons…”. Il rend amusant cette situation terrible à travers ces répétitions. De plus, le décalage entre les horreurs subies par l’esclave et son attitude contrôlée fait rire le lecteur. En effet, l’esclave accepte son sort comme s’il s'agissait de quelque chose normale (l.6) “c’est l’usage”. Cette affirmation est renforcée par le temps choisi par l’auteur:
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