Anthologie - La Beauté
Étude de cas : Anthologie - La Beauté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sasa6464 • 2 Mai 2020 • Étude de cas • 1 477 Mots (6 Pages) • 1 259 Vues
Français
Proposez une dizaine de poèmes de langue française, de la Renaissance à nos jours, qui ont pour thème principal la Beauté. Dans une introduction d’une page, vous justifierez votre choix et comparerez précisément les différentes représentations de la beauté.
- “La Beauté” de Charles Baudelaire (XIXe s)
- “Vénus” de Victor Hugo (XIXe s)
- “La belle Anglaise” de Gabriel Charles de Lattaignant (XVIIIe s)
- “La Belle en Deuil” de Tristan l’hermite (XVIIe s)
- “La France” de Guillaume Apollinaire (XXe s)
- “ À Deux Beaux Yeux” de Théophile Gautier (XIXe s)
- “À la Plus Belle” de Charles Cros (XXe s)
- “L’étang”de Jean Racine (XVIIe s)
- ”Une beauté de quinze ans enfantine” de Pierre de Ronsard (XVIe s)
- “Ô Beauté nue” de Cécile Sauvage (XXe s)
Tous ces poèmes ont pour thème principal la Beauté, mais chaque poète représente la beauté à sa manière. Certains poètes transforment la douleur en une beauté divine :”La Belle en Deuil” est un poème qui trouve de la beauté dans la douleur du deuil d’une femme, cette souffrance la rend plus belle aux yeux du poète. La noirceur qui l’entoure l’embellit. Il va même jusqu’à décrire une divinité céleste et fait référence à Vénus.
Dans son poème Apollinaire parle de la guerre. En effet, il a vécu la première guerre mondiale et va donc faire l’éloge de la beauté de la gloire qu’apporte la victoire aux victimes vivantes ou disparues de la guerre. Il y transforme la douleur que ressentent les français face à ce conflit en une beauté, il qualifie les “gestes glorieux” de “sublimes”.
Dans son poème, Théophile Gautier décrit le regard d’une femme qui le séduit, il est lumineux et brillant. Les larmes de cette femme sont “plus belle eau qu'une perle parfaite”, il utilise donc la tristesse de cette dernière pour la rendre parfaite. De plus, son âme est visible à travers ses yeux larmoyants, elle est comparée à une “fleur céleste au calice idéal” ce qui appuie sur la divinité et l’idéalisation de la femme par sa douleur. Ces poètes voient donc la douleur comme une beauté et sont alchimistes puisqu’ils transforment la Boue en Or.
“À la Plus Belle” fait l’éloge d’une femme morte qui grâce à sa beauté reste dans la mémoire du poète. Il y exprime ses sentiments amoureux envers cette défunte et dit que les divinités l’ont définit comme “La plus belle !”. Cette femme est donc irrésistible par sa divinité et inaccessible car elle n’est plus de ce monde.
D’autres transforment simplement la femme aimée en une forme de divinité. “La beauté” décrit l’allégorie de la perfection, elle représente pour le poète une femme éternelle et divine à laquelle il porte une fascination. Mais c’est une beauté cruelle, elle laisse les poètes sans voix et les envoûte, et qui ose s’en rapprocher en payera les conséquences.
“La Belle Anglaise” de Charles de Lattaignant décrit les sentiments d’un homme tourmenté par la venue d’une Anglaise à Paris .Il s’était promis de ne plus aimer mais se retrouve envoûté par la beauté de cette femme. Il la décrit comme son idéal féminin qui atteint la perfection, ce poème se rapproche de celui de baudelaire : la beauté inaccessible et fascinante mais ici d’une femme réelle. C’est un poème très musical avec des répétitions à chaque fin de strophe qui appuie sur le pouvoir qu’a cette femme sur ce poète.
Le poème de Pierre de Ronsard fait l’éloge de la beauté à travers l’amour du poète pour cette femme. Sa beauté trouble l’auteur, il y décrit chaque partie du corps en donnant un aspect de perfection et de divinité à chacun de ses membres. Il ne résiste pas à cette femme parfaite.
Cette catégorie se rapproche de celle de rendre divine la femme aimée mais ici,c’est la beauté de la Nature qui se transforme en divinité. En effet, Victor Hugo dans “Vénus” décrit la beauté paisible de la Nature. Il s’inspire de mythologie romaine avec Vénus qui est la déesse de la Beauté. Dans une nuit obscure, dans un bois, les animaux et les plantes se réveillent pour admirer dans le ciel étoilé la planète Vénus que le poète qualifie de “pure” et “sacrée”. Cette dernière apparaît donc comme une lumière rayonnante dans un ciel obscur, elle apporte donc de l’amour dans cette noirceur.
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