Analyse linéaire receuillement Baudelaire

Analyse linéaire Recueillement

Recueillement est dans la dernière partie du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Il est

écrit en 1861 soit seulement quelques années avant sa mort. Dans ce poème, il personnifie sa

douleur en un enfant en colère qu’il essaye de calmer. Ce poème nous montre la mélancolie de

Baudelaire dans les dernières années qui précèdent sa mort.

Comment la dualité du poète s’exprime dans ce sonnet ?

Partie 1 : L’arrivée de la nuit prodigue à la fois apaisement et trouble du poète

Les 2 premiers quatrains et l’enjambement

Partie 2 : Le soir et la douleur permettent l’élévation de l’âme du poète

Les 2 tercets

Partie 1 :

Dédoublement du poète avec l’arrivée du soir : le poète s’adresse à sa douleur qui fait partie de luimême. La majuscule à Douleur au vers 1 atteste de cette allégorie.

Il lui montre de l’affection que le montre l’apostrophe admirative “ô” lyrique il emploie également le

déterminant possessif “ma” qui deviendra par derrière ma chère.

Le poème commence par un verbe impératif “sois sage” normalement adressé à un enfant =>

allégorie

“tiens-toi” “donne-moi” montre que la douleur certes innocente comme un enfant doit être

contrôlée pour ne pas être source d’angoisse.

“tu réclamais” seule occurrence de l’imparfait, le reste étant au présent : impression d’assister à la

tombée de la nuit avec le poète. Apelle une longue attente et au soulagement quand l’attente

prends fin

Tournure emphatique pour mettre en valeur son arrivée et sa présence “le voici”

La structure du second vers mime l’arrivée du soir avec les points virgules qui ralentissent le rythme

Le soir représente la dualité du poète car c’est là que se recoupent le jour et la nuit

“obscure” pouvant être interprété au sens propre ou au sens figuré atmosphère inquiétante ou

sombre.

“ville” “vile” mise en œuvre de l’alchimie poétique

Parallélisme renforcé par la virgule à la césure => dualité qui caractérise l’humanité de façon

générale qui se voit séparée en 2 groupes : ceux que la nuit apaise, ceux que la nuit angoisse

Le poète semble seul parmi les hommes

Les hommes sont désignés par des périphrases mettant en valeur des masses anonymes et

difformes “la multitude vile” connotation péjorative tandis que mortel mais l’accent sur la

connotation péjorative de l’homme

Le poète porte un

...