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Analyse linéaire incipit Les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar

Fiche : Analyse linéaire incipit Les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2022  •  Fiche  •  745 Mots (3 Pages)  •  1 102 Vues

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FICHE de SYNTHÈSE

PRÉSENTATION

Texte

Animula Vagula Blandula

Objet d'étude

Le roman et le récit du M-A à nos jours

Auteur

Marguerite Yourcenar

PBQ

En quoi l’incipit des Mémoires d’Hadrien est-il révélateur de ses enjeux ?

INTRODUCTION

  • Écrit par Marguerite Yourcenar, publié en 1954
  • Voyage à Rome : découverte du personnage historique d'Hadrien.
  • Porte-parole dans Les mémoires d'Hadrien (roman historique, épistolaire et autobiographique)
  • Hadrien s'adresse à son successeur, Marc-Aurèle
  • Transmission de ses expériences/échecs pour l'aider lorsqu’il sera au pouvoir
  • Incipit de l’œuvre, situé au premier chapitre (Animula Vagula Blandula)
  • Présente protagoniste et introduit thèmes principaux de l’œuvre
  • Description de l’évolution de sa maladie, effroi face à son état final
  • Fais bilan de sa vie et transmet son expérience

DÉVELOPPEMENT

I /

Situation

d’énonciation

De « Mon cher Marc » (l.1)

jusqu'à « matinée » (l.4)

Détails

  • « Mon cher Marc » = adresse à son successeur, Marc-Aurèle

Sert à se rapprocher de lui, pour qu’il écoute ses conseil / plonge dans contexte épistolaire

  • « Je » = caractéristique autobiographie
  • « Ce matin » / « à la Villa » / « en Asie » = rétrospection
  • « A jeun » / « premières heures » = examen important/ urgent

II /

Empereur

 à  être humain

De « Je me suis couché » (l.4-5)

jusqu'à « son maître » (l.16)

Détails

  • « Je me suis couché » = voix passive

H est fatigué/ veut mourir

  • « manteau »/ « tunique » = pouvoir
  • « m’être dépouillé » = y renonce / fin de règne de H
  • « la description du corps d’un homme qui avance en âge » = Corps d’H s’affaiblit
  • « s’apprête à mourir » = utilisation futur proche

H s’en rend compte

  • « hydropisie du cœur » / « toussé » / « respiré » = CL de la médecine/maladie
  • « alarmé » = médecin surpris par maladie / voit mort certaine
  • « les progrès si intensif » = utilisation d’un intensif

H insiste sur urgence moment

  • « prêt à rejeter… son absence » = volonté d’Hermogène de s’en prendre à Iollas à cause état H
  • « Il est difficile » = tournure impersonnelle

Aucun empereur ne peut se montrer plein de pouvoir lors de maladie

  • « difficile » = répétition x2 → confronté 2 fois à maladie (en tant qu’humain et qu’empereur)
  • H montre que empereur peut avoir des faiblesses
  • « l’œil du praticien » = registre pathétique → attire compassion
  • « fidèle compagnon » = personnification du corps  de H (présentation méliorative) → l’a toujours soutenu
  • « monstre sournois » = suite personnification (présentation péjorative)
  • « dévorer son maître » = abandon trahison
  • « ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme » = gradation ascendante / CL amitié

III /

Quiétude et

 lucidité

De « Paix… J’aime » (l.16)

jusqu'à « des malades » (l.26)

Détails

  • « Paix » = sérénité/ baisse les armes
  • « J’aime mon corps » = ne veut plus se battre avec son corps
  • « Mais je ne compte plus… allé chercher en Orient » = discours élogieux de la médecine
  • « vertus merveilleuses des plantes » = hyperbole satirique
  • Cet homme pourtant si fin… ce genre d’imposture » = utilisation intensif

accentue fait que H n’aime pas qu‘on essaie de le rassurer en lui mentant

  • « bon serviteur » / « savant » / « sage » / « sa probité est bien supérieure à celle d’un vulgaire médecin de cour » = éloge d’Hermogène
  • « le plus soigné des malades » = périphrase

IV /

Philosophie

stoïcienne

De « Mais nul ne peut » (l.26)

jusqu'à « soixante ans » (l.28)

Détails →

  • « Mais » = malgré ses progrès la médecine ne peut aller à l’encontre du corps humain
  • « nul ne peut dépasser les limites prescrites » = présent vérité générale

esprit stoïcien → un destin pour chacun

  • « mes jambes enflées » / « longues cérémonies » / « je suffoque » / « et j’ai soixante ans » = accumulation

son corps lâche/ il n’a plus de force

  • « et j’ai soixante ans » = conclusion passage et accumulation

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