Analyse linéaire du poème Aube d'Arthur Rimbaud
Analyse sectorielle : Analyse linéaire du poème Aube d'Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valou_16 • 12 Février 2023 • Analyse sectorielle • 872 Mots (4 Pages) • 3 069 Vues
TEXTE EAF 2 : Aube de Arthur Rimbaud
INTRO :
- Poème Aube Ecrit par A. Rimbaud, poète français
Fait partie du recueil « Les Illuminations » écrit de 1873 à 1875.
- Poème en prose encadré par 2 vers blancs (comme la plupart du recueil)
- A. Rimbaud : mouvement artistique du symbolisme décrit la réalité par le spirituel en se faisant « voyant »
- Le mot aube représente : Le début de la journée
La jeunesse
LECTURE
PB : en quoi ce poème est-il une aventure poétique ?
1°/ éveil de la nature sous l’action du poète (l.1-9)
2°/ course-poursuite, une véritable quête (l.10-17)
1°/ EVEIL DE LA NATURE
- L.1 : « j’ai embrassé l’aube d’été » : poème qui commence par la conclusion
- Peu commun, permet d’interpeller le lecteur
- L.1-2 : champ lexical de la mort/du calme : « rien ne bougeait » ; « morte » ; « camps d’ombre » + rythme calme
- C’est la nuit, rien ne bouge
- L.3-4 : « J’ai marché » : poète est sujet du verbe d’action marcher : entraine une succession d’action (rythme qui s’accélère) : - « réveillant les haleines vives et tièdes » : animaux
- « Les ailes se levèrent » : oiseaux (2 métonymies)
- Nature se réveille au passage du poète pouvoir magique, auteur est acteur
- L.6 : « blêmes éclats » : oxymore
- Jour se lève tandis que le poète continu sa promenade
- L.7 : « une fleur qui me dit son nom » : personnification : poète parle la langue des fleurs
- Encore un autre pouvoir, le seul à comprendre ces symboles
- L.9 : 1er apparition de la déesse dans le poème, accompagnée d’une lumière vive : « cime argentée »
- L.8 : « wasserfall (cascade) blond » : cheveux de la déesse métaphore
- Dans cette 1er partie : - on a une gradation temporelle (nuit jour) : nature, animaux se réveillent jusqu’à l’apparition de la déesse
- on apprend que le poète est doté de pouvoirs magiques que lui seul comprend : registre merveilleux
2°/ LA COURSE POURSUITE, UNE VERITABLE QUETE
- L.10 : « je levai un à un les voiles » : le jour se lève de + en + et le poète poursuit la déesse
- L.10-13 : phrases brèves et déconstruites : « dans l’allée […] au coq »
- Rythme s’accélère encore + : poète qui court après la déesse = son objectif
- Également description du paysage
- « Elle fuyait » ; « je la chassais » : la déesse fuit à l’approche du poète
- Dégage une impression de domination
- L.14 : « un bois de lauriers » : référence au mythe de Daphné et d’Apollon
- Course poursuite peut être interprétée comme une quête amoureuse : champ lexical de la sensualité : « je levai un à un les voiles » ; « je l’ai entourée » ; « j’ai senti un peu son immense corps »
- L.15 : poète a atteint son objectif parvient à saisir l’aube
- L.16 : « l’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois » : double personnalisation de Rimbaud : « je » à « l’enfant » : poète est un enfant jusqu’à son réveil
- Au contact de l’aube/déesse retour à la réalité
- L’enfant rêvait tout le long du poème
- L.17 : « au réveil il était midi » : le jour est à son paroxysme
- Fin de la quête pour le poète
- Marque la fin de la jeunesse
- Dans cette 2ème partie : - la gradation temporelle continue pour atteindre son max.
- en parallèle : le poète a accompli sa quête amoureuse mais aussi poétique
- la transition entre le monde du rêve (merveilleux) et la réalité est brutal
2°/ CONCLUSION
Dans ce texte, le poète se lance dans une véritable quête poétique. Pour lui l’aube est sa source d’inspiration. Arthur Rimbaud essaie donc de se faire « voyant » pour explorer tous les aspects du langage poétique en utilisant des symboles différents, comme le fait l’enfant dans le texte.
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