Analyse linéaire Recueillement, Charles Baudelaire

1.  Recueillement

Personnification                 Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.          
douleur/enfant                 Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
                                Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
rime croisé                         Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
        Jeu de mot ville/vile        Pendant que des mortels la multitude vile,
(cf : tableau parisien)        Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
allitération s/m→                 Va cueillir des remords dans la fête servile,
douceur                        Ma Douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

champs lexicale                 Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
esclavage                        Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
                                Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;
soir→ personnification
vieillesse                         Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
refus du plaisir facile,         Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
du commun                        Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

Nostalgie du temps qui              verticalité

passe

champs lexical de la

mort

Introduction :

En 1857, le poète symboliste Charles Baudelaire publie sont recueil de poème le plus connu les fleurs du mal. Dès le titre et ceux durant tout le recueil nous allons suivre la  dualité entre le bien et le mal ou encore la laideur et la beauté. Cette œuvre à dès sa sortie scandalisé la société, Baudelaire fut donc condamné pour « outrage à la morale publique » et « atteinte aux bonnes mœurs » à l’issu duquel il sera contraint de supprimé 6 des ces poèmes. Le poème que nous allons étudié, s’inscrit dans la première section intitulé «spleen et idéal ». A noter que chez Baudelaire, le spleen signifie l’ennui profond. Nous allons voir comment ce texte trahit-il la double postulation de Baudelaire. Pour ce faire nous verrons dans un premier temps que le poète personnifie sa douleur et dans un second temps nous verrons la mélancolie de ce dernier.

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