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Analyse linéaire "Ode Inachevée à la boue"

Commentaire de texte : Analyse linéaire "Ode Inachevée à la boue". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  773 Mots (4 Pages)  •  2 569 Vues

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« Ode Inachevée à la boue »

Intro : Francis Ponge, poète contemporain, a toujours poursuivi un projet poétique : décrire des objets simples et les transformer en objet poétique. « L’Ode Inachevée à la boue » se trouve dans le recueil « Pièce », publié en 1862 mais écrit en 1842, tout comme « Le Parti pris des choses », recueil qui a permis à Ponge de devenir célèbre.

Problématique : Nous allons voir comment Ponge fait d’un élément prosaïque sale, une représentation poétique. Comment il se fait alchimiste en voyant l’or dans la boue ? Comment la boue est une métaphore de l’écriture poétique ?

Mouvements :

Mouvement 1 : L1 à 7 : Critiques/reproches fait(e)s à la boue

Mouvement 2 : L8 à 20 : Eloge et caractéristiques de la boue

Mouvement 3 : L21 à 24 : La boue, métaphore de l’écriture poétique

Analyse : mouvement 1

L1 : Antithèse « plait » et « méprisée »

« coeurs nobles » fait allusion aux poètes, l’auteur explique les poètes sont différents par rapport aux autres. Ils sont incompris.

Le poète aime, par principe, la boue car elle est comme lui, elle est rejetée et méprisée.

Ellipse : Pas de verbe « être » et pourtant ce n’est pas difficile à comprendre. L’auteur est simple, et s’exprime simplement. Il suffit de l’écouter et d’arrêter de le rejeter.

L2 : Marque un mouvement descendant, on passe de « l’esprit » aux « pieds ». Cela exprime le mépris que l’auteur ressent : Il a l’impression qu’on l’écrase.

L3 : Les pronoms « elle » et « on » montre l’opposition de la boue et des gens en général (sauf le poète).

« Honnit » langage difficile

« elle rend la marche difficile » langage simple des gens qui s’expriment.

Et pourtant 12 syllabes (alexandrin blanc) cela donne un aspect poétique

L4 : aspect moral de la boue. Cela est très abstrait : les gens parlent mal de la boue (personnalisation de la boue).

L5 à 7: Plaidoyer : Poète victime de ses émotions quand il parle de la boue en utilisant des phrases nominales et exclamatives(« Atroce persévérance ! ») .

Ensuite, il y a une gradation, on passe de la honte à l’humiliation.

L6 : on a une phrase rhétorique : on doit penser comme l’auteur car on a la réponse juste après.

Mouvement 2 :

L8 : chiasme : tout ce que le poète aime est méprisé par les autres

« J’aime l’araignée et j’aime l’orties ».

Ponge joue avec les mots, il s’amuse, pour lui la boue est merveilleuse.

L10 : métaphore « ailes » / « bleu » => oiseaux dans le ciel

Il nous oblige à regarder le monde autrement en regardant le ciel et le sol en même temps.

L12

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