Analyse, la solitude

CORPUS

« On ne trouve pas la solitude, on la fait. » disait Marguerite Duras. La solitude est un sujet tabou dans la société d’aujourd’hui. Ce dernier est un effet omniprésent dans la vie quotidienne. C’est l’enjeu du corpus soumis à notre étude, qui associe une interview de Michel Hannoun en 1991, un extrait de livre nommé Seuls Ensemble de Sherry Turkle publie en 2011, d’un poème d’Alain Souchon en 1988 et d’une photographie de Monik Muller « Street Life ». Dans ce dossier nous nous demandons en quoi le mode contemporaine accentue un sentiment de solitude. Pour ce faire, nous allons dans un premier temps étudier la solitude contemporaine et dans un second temps nous verrons les différentes réactions face à la solitude.

Pour commencer, il est important de définir la solitude. La solitude est le fait de n'être engagé dans aucun rapport social mais il peut y avoir plusieurs explications de la solitude comme explique Michel Hannoun. En effet il peut se caractériser par l’abandon, l’isolement ou bien la liberté comme par exemple une personne faisant un arbitrage seul c’est-à-dire seul à décider. D’après l’interview de Michel Hannoun et le poème d’Allan Souchon, on constate que de plus en plus d’individus se sentent concernés par le phénomène de solitude. Par exemple Hannoun affirme que sur dix personnes qui déclarent se sentir seules, les sept ne vivent pas seules. Cela nous explique donc que  le fait d’être seul ne veut pas forcément dire vivre seul. De plus, certains individus expriment leurs solitudes à travers des poèmes. Nous pouvons prendre l’exemple d’Alain Souchon qui dans son poème traite la solitude dans la ville urbaine. Allain nous donne l’exemple

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