Analyse de l'épilogue de Belle du Seigneur d'Albert Cohen
Commentaire de texte : Analyse de l'épilogue de Belle du Seigneur d'Albert Cohen. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar akimi.mh • 28 Mars 2019 • Commentaire de texte • 892 Mots (4 Pages) • 2 880 Vues
Le roman et ses personnages :
vision de l’Homme et du monde
Texte : 7ème partie de Belle du Seigneur, épilogue
Mouvement littéraire : aucun
Date : XXème siècle
Auteur : Albert Cohen
Œuvre : Belle du Seigneur
Genre : Roman
Situation : Le texte qui nous intéresse est à la fin du roman (épilogue), il évoque la séparation de Solal et Ariane. Belle du Seigneur relate une passion dévorante, une relation absolue (une passion qui ne résiste pas au quotidien).
Il est donc question d’un échec amoureux.
Axes détaillés : I. Les sentiments du personnage
A. Dans l’introspection
B. Une figure de l’amant divinisé
II. Une structure de texte qui contribue
à la sacralisation de l’amant
A. L’évocation du dialogue amoureux
B. La rupture, la cassure
I. Les sentiments du personnage
A. Dans l’introspection
- Plus que parfait : « avait dit », « avait voulu », « avait joué » → monologue intérieur, par introspection
- Des souvenirs qui apparaissent ‘’par touche’’ au fur et à mesure du texte, sans lien logique, en désordre, flou… (propre aux souvenirs)
- Discours indirect libre avec les apostrophes « Ô » qui vient scander tout le texte « Ô le petit salon »..
Une apostrophe qui montre un élan amoureux, une extase.
- Phrases très amples avec de longues énumérations → elle replonge dans ses souvenirs lointains
- Voc. mélioratif, champ lexical de l’amour et de la passion amoureuse → Ces souvenirs sont heureux.
- Répétition « baisers », « aimer » associé à des hyperboles « premiers vrais baiser de la vie »
- Par opposition on a des phrases nominales → cassure de rythme (l.5-6)
B. Une figure de l’amant divinisé
- Champ lexical du sacré, religion
- Parallélisme de construction + chiasme (l.19) → Ils sont en osmose, en accord parfait, égaux.
- « Elle chantait l’air … d’un roi divin » (l.31) → elle compare Solal à l’ascension christique
→ Son amant est comparé au Christ comme si il était le seul à pouvoir la sauver
- Répétition « attentes » (l.11), « à l’attendre » (l.12), « devant la fenêtre ouverte »
→ thème traditionnel de la femme devant sa fenêtre qui attend son amant
- La robe blanche → Ariane apparaît comme pure
- Métaphore « Ritz » : château, prince, princesse → réécriture moderne des comptes de fées.
- Paris : ville de l’amour : « la nuit d’étoile » → la nature s’unie au couple, elle est en harmonie avec.
II. Une structure de texte qui contribue à la sacralisation de l’amant
A. L’évocation du dialogue amoureux
- Le 1er paragraphe : évocation du premier soir
- « S’annoncer » (l.9) → confirmation d’une promesse amoureuse sous entendue
- Hyperbole « toujours » (l.4-5), « encore et encore », « à chaque fois que » : duratif, éternité
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