Acte III, scène 2, Don Juan, le tentateur du pauvre, pp.100-102 (l.131-164) LE PAUVRE « Si vous vouliez, Monsieur, me secourir [...] » à DON JUAN « Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité »
Commentaire de texte : Acte III, scène 2, Don Juan, le tentateur du pauvre, pp.100-102 (l.131-164) LE PAUVRE « Si vous vouliez, Monsieur, me secourir [...] » à DON JUAN « Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RED YASS • 27 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 061 Mots (5 Pages) • 993 Vues
LECTURE ANALYTIQUE n°7 : Acte III, scène 2, Don Juan, le tentateur du pauvre, pp.100-102 (l.131-164)
LE PAUVRE « Si vous vouliez, Monsieur, me secourir […] » à DON JUAN « Va, va, je te le donne pour l’amour de l’humanité »
L’ouvrage de Dom Juan fut ecrit par Molière durant la période classique où celui ci fait de Dom Juan un porte-parole du libertinage d’esprit, de ses critiques contre l’Eglise.C’est une pièce baroque (5 lieux, action sur plusieurs jours) écrite en prose et mise en scène avec les spécificité de la comédie machine.
Après Tartuffe ou l’imposteur (1664) la pièce fut interdite par la Compagnie du Saint Sacrement). Molière a besoin de remplir caisse de sa troupe, il décide donc d’écrire Dom Juan et le festin de pierre, mythe populaire, né en Espagne avec Tirso de Molina, sa première représentation eu lieu le 15 février 1665. Ce sont en tout 15 représentations malheureusement après Pâques la pièce n’est plus jouée à cause de la Compagnie du Saint Sacrement et de la reine Mère, Anne d’Autriche. Molière est vu comme un impie et accusé « d’empoisonner les âmes ». Elle seras rejouée dans sa vraie version en 1819.
Dans cette analyse nous nous intéresserons à la « scène du pauvre » (acte 3 scène 2). Juste avant celle-ci Dom Juan a appris qu’il était recherché par les frères d’Elvire et se réfugie avec Sganarelle dans la forêt. Les deux hommes croisent la route d’un pauvre. Alors que Dom Juan, par sa richesse et sa position, semble dominer la scène, il ne parvient pas à ébranler la foi en Dieu du miséreux. Bien qu’elle ne présente que peu d’intérêt pour l’intrigue, cette courte scène centrale approfondit le portrait de Dom Juan et met en lumière son impiété, tout en apportant une réflexion sur la foi. Nous verrons ainsi comment elle met en scène son impiété.
1-Utilisation des arts de la langues
A) Maîtrise de l’ironie
En premier lieu Dom Juan est un homme qui maîtrise à la perfection la langue et sait comment s’exprimer. Il met ici à profit son talent afin de dénigrer la religion. En effet, il utilise l’ironie afin de se moquer de celle ci : "voilà qui est étrange, et tu es bien mal reconnu de tes soins." On peut aussi remarquer la prudence dont fait part le protagoniste dans la phrase “Il ne se peut donc pas que tu ne sois bien à ton aise” puisqu’à travers celle ci il atténue l’ironie par une double négation.
B) Expression personnel
En second lieu, il instaure tout au long du texte une certaine réflexion contradictoire à la foi. Sganarelle nous le dit clairement “Vous ne connaissez pas Monsieur, est bon homme, il ne croit qu'en deux et deux sont quatre, et en quatre et quatre sont huit” De part ses paroles Dom Juan attaque l’Eglise ce qui confirme son impiété. Molière tire bien évidemment profit de son personnage pour provoquer ses
C) Un dialogue maîtrisé
En troisième lieu, Dom Juan se moque de son interlocuteur et le décrédibilise en faisant remarquer le manque de logique dans son discours. Ce procédé est issu de la réflexion du philosophe Aristote appelé le syllogisme. Il
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