Vision du pouvoir dans les lettres persanes
Synthèse : Vision du pouvoir dans les lettres persanes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tat62 • 8 Mars 2020 • Synthèse • 927 Mots (4 Pages) • 1 076 Vues
-tableaux (*3)
-synthèse p.93161 → vision du pouvoir/ de la société
→ condition féminine
→ 1 au choix
- lettre 79,96 + 141-161 → résumer fin partie romanesque sur vie au sérail
synthèse vision du pouvoir :
l’un des thèmes centrales de cette œuvre est la politique, de nombreuses interrogations sont présentes dans cette œuvre. Montesquieu nous fait l’apologue des Troglodytes des lettre 10 à 14. Dans ces lettre Usbek nous décrit les deux limites de la politique, avec d’un côté les troglodytes corrompus et qui rejettent toute institution, mais qui d’ailleurs est impossible pour eux puisque l’intérêt commun n’a aucune valeur pour eux. Ce sont les mauvais troglodytes. De l’autre côté les bons troglodytes qui se passent des institutions qui ne leurs sont pas utiles. Entre ces deux sociétés il y a notre société, où nous sommes assez rationnels et pour accepter la nécessité des lois, mais pas assez vertueuse pour s’en passer.
Il examine ensuite quelles sont les meilleures institutions, Usbek dit « J’ai souvent recherché quel était le gouvernement le plus conforme à la raison. Il m’a semblé que le plus parfait est celui qui va à son but à moins de frais, de sorte que celui qui conduit les hommes de la manière qui convient le plus à leur penchant et à leur inclinaison est le plus parfait.» dans la lettre 80. Usbek oppose un régime politique modéré au despotisme. Cependant, nous pouvons faire un rapprochement entre ces deux régimes et les phrases dîtes par leurs dirigeants, puisque les sultans ont une « puissance illimitée » et Louis XIV qui dit « L’état c’est moi ? »
La comparaison est récurrente et est en faveur du régime modéré, il est aussi solide et plus efficace que le régime despotique (lettre 80). Nous pouvons également dire que dans les gouvernements plus «doux», les lois sont au moins autant respectées que dans les régimes despotiques. Il est alors possible de contester le pouvoir despotique qui n’a pas de juste milieu et qui n’offre que deux solutions, se soumettre ou se révolter. De plus le monarque modéré a moins de peine à maintenir son pouvoir que le despote. Le régime despotique est irrationnel est inefficace, en plus de porter atteinte à la liberté. Montesquieu condamne également les rois qui vivent trop loin de leur peuple et qui ne les connaissent pas (lettre 103).
Montesquieu, nous montre en réalité trois régime politique et il dit dans la lettre 102 ; « [la monarchie] est un état violent qui dégénère toujours en despotisme ou en république »
Montesquieu ne prend pas en réalité l’exemple de la France, mais celui de l’Angleterre qui donne aux sujets le droit de se révolter contre l’injustice (lettre 104). Montesquieu prône quelques libertés, mais dans la lettre 85, il affirme la nécessité de la tolérance religieuse.
Synthèse la condition des femmes :
La condition féminine est en réalité le thème qui rythme le roman, même si celui-ci est d’avantage étudié pour sa vision de la politique. En effet, nous pouvons remarquer que l’intrigue principale commence et se termine par la fiction du sérail. La notion de sérail apparaît rapidement et est de nombreuses fois reprise, nous apprenons au fil de l’histoire qu’il recueille les nombreuses femmes d’Usbek. Il est d’abord montré comme un lieu de servitude, où les femmes sont des esclaves dédiées au plaisir de leur maître. Elles doivent être obéissantes et tout faire pour lui plaire, elles ne sont la que pour son plaisir et il se plaît à leur rappeler à de nombreuses reprises. Dans la lettre 112, l’une des femmes d’Usbek, Zélis, nous apprend que les femmes persanes sont mises à l’écart dès leur plus jeune âge, elle l’xplique pour justifier l’isolement de leur fille, elle dit dans cette lettre que les femmes doivent être consacrées au sérail. La femme n’a aucune liberté, tout au long de sa vie, elle ne contrôle rien, quand elle n’entre pas dans le monde du sérail, elle est achetée. Dans les lettres 79 et 96, nous voyons un eunuque acheter deux femmes pour des sérails, ce qui montre que ce n’est pas le maître du sérail qui choisit ses femmes. Elles apparaissent comme des objets, toutes semblables, aux personnalités cadenassées (lettre 63). Leur manque de liberté les pousse à chercher le désir, la tentation et à trouver leur plaisir avec d’autres, leur plaisir même est contrôlé. En effet, elles n’ont pas le droit d’avoir de plaisir avec d’autres (que ce soit servante, eunuque ou quiconque) ou encore de se faire plaisir entre elles (lettre 4). Le plaisir dans ce roman apparaît comme une préocupation majeure des femmes du sérail. Mais ce plaisir reste limité et dépend de leur époux qu’elles ont le devoir de se partager. Mais ces femmes clament leur liberté comme Roxane dans la dernière lettre qui dit : « J’ai toujours été libre : j’ai réformé tes lois sur celles de la nature, et mon esprit s’est toujours tenu dans l’indépendance. ». Ce qui montre que même si leur corps est prisonnier leur esprit, lui, est libre. Les femmes sont donc montrées indépendantes et manipulatrice dans ce roman, puisqu’elles savent jouer de charme pour obtenir ce qu’elles veulent.
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