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Vieille chanson du jeune temps Livre I, Les Contemplations, 1856 / Victor Hugo

Commentaire d'oeuvre : Vieille chanson du jeune temps Livre I, Les Contemplations, 1856 / Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 093 Mots (5 Pages)  •  410 Vues

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Parcours : Poésie

EXPLICATION LINEAIRE XIV

Vieille chanson du jeune temps, Livre I, Les Contemplations, 1856

Introduction :

En 1856, Victor Hugo auteur romantique du 19e siècle, considéré comme le chef de file du mouvement romantique, publie les Contemplations, recueil de poèmes organisé en 2 grandes parties, Autrefois et Aujourd’hui. “Vieille chanson du jeune temps”, datant de 1831, est extrait du livre Aurore, premier des six livres des Contemplations, dans la partie Autrefois.

Ce poème raconte sur un ton lyrique et élégiaque, le premier émoi amoureux de Victor Hugo, accompagné de la nature qui l’entoure. Dans ce poème tourné sous forme de chanson, il évoque un souvenir de jeunesse. Hugo construit ainsi ce poème sous la forme de quatrains. Les heptasyllabes, vers impairs, donnent de la musicalité au poème. Et les rimes croisées expriment l’incompréhension entre le jeune Hugo et Rose.

Problématique : En quoi sous son apparence légère, cette chanson révèle-t-elle avec ironie la profondeur des regrets de son auteur ?

Plan :

  1. Le lyrisme amoureux et sensuel que le Jh ne perçoit pas.

a) L’idéalisation de la femme

Champ lexical de la beauté : “droite sur ses hanches”, “beau bras”, “bras blanc”

Chiasme : “la voyant parfois sourire

          et soupirer quelques fois

  • Rose est belle, il y a un désir amoureux (de la part de Rose) qui s’exprime sans parole et avec discrétion, elle est réduite à des sourires et des soupirs.

b) le culte de la nature

Champ lexical de la nature : « des fleurs, des arbres », « la rosée », « le taillis, ses parasols », « les rossignols », « les merles », « une mûre aux branches », « une eau pure ».

Métaphore : “la rosée offrait ses perles, le taillis ses parasols”

  • La nature est riche, elle invite à l’amour.

                                                                                                                                                                                                                   c) Une communion entre la femme et la nature

Musique de l’eau : “une eau courait”

Sensation tactile : “fraiche”, les mousses de velours”

Langueur : “dormait”

  • La sensualité et la langueur qui se dégagent de la nature peuvent refléter celle de la jeune femme.

“Les rossignols chantaient Rose”

  • Les rossignols représentent des symboles de l’amour, ici les rossignols sont associés à Rose

d) Le décalage du jeune homme

“Nous parlions de quelque chose”, “je parlais des fleurs, des arbres” / “je ne vis pas son”, “je ne vis qu’elle était belle”

Négation restricitive avec “je” narré : “Je ne vis qu’elle était belle/ qu’en srtant des grands bois sourds”

  • Il est décalé par rapport à la situation pendant la promenade bucolique, il est aveugle et sourd

Rose est en harmonie avec la nature, la rose étant également symbole de l’amour tandis que le jeune Victor Hugo se trouve en décalage avec cette dernière ainsi qu’avec la nature. 

  1. Les manœuvres de Rose

a) les invites de Rose que Jh ignore

Répétition :“Leva son beau bras tremblant pour prendre une mûre aux branches / Je ne vis pas son bras blanc”

  • Elle montre ses avantages (le bras blanc) pour susciter le désir et inviter à cueillir le fruit de l’amour, mais Jh ne le voit pas.

“Rose, défit sa chaussure, et mit, d’un air ingénu, son petit pied dans l’eau pure ; je ne vis pas son pied nu”

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