Un simple soldat
Dissertation : Un simple soldat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar josianemaheux12 • 7 Avril 2018 • Dissertation • 1 391 Mots (6 Pages) • 1 143 Vues
D’origine montréalaise, l’écrivain de métier, Marcel Dubé, est un dramaturge et scénariste canadien. Celui-ci se distingue en écrivant plusieurs œuvres dramatiques présentées à la télévision, dont la première de tous, De l’autre côté du mur. D’autres nombreuses pièces théâtrales ont été un grand succès, notamment celle nommée Un simple soldat. Cette œuvre publiée en 1957 se divise en quatre actes et a pour but de raconter la vie d’un soldat nommé Joseph. // Au cours de la lecture, on peut faire face à d’abondantes péripéties qui nous font persuader que cet ouvrage est fondamentalement tragique. // Tout au long de celle-ci, diverses caractéristiques de ce genre théâtral sont présentées, dont particulièrement le dénouement malheureux présenté par chagrin et le deuil des personnages. Par la suite, on y retrouve des thèmes référant au drame ainsi que le but visé par les pièces de théâtre tragique.[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4][pic 5]
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En premier lieu, on peut remarquer que la pièce théâtrale Un simple soldat possède une caractéristique essentielle de la tragédie. En effet, cet œuvre résume une action simple et grande servant une intrigue unique et s’achevant dans le chagrin et le deuil. Ceux-ci se remarquent à plusieurs endroits différents dans la pièce, mais particulièrement vers la toute fin. // D’une part, l’auteur illustre le deuil et la tristesse lors de la mort du père Latour. // À cet effet, cet évènement bouleversera certains personnages, dont son propre fils, Joseph : « T’aurais pu m’attendre… Je t’apportais de l’argent… On n’a pas le droit d’être en retard père?... (Il lui passe doucement la main sur le front.) ».[1] Les nombreux points de suspension qu’on peut observer dans cette dernière citation illustrent, d’une certaine façon, la tristesse ressentie par le personnage. De plus, les mots utilisés (attendre, apportais, retard) suggèrent que Joseph à des regrets par rapport au temps qu’il a mis avant de donner à son père ce que lui attendait de son fils, depuis longtemps déjà. Par ailleurs, on peut remarquer une didascalie à la toute fin de la réplique de Joseph : « Il lui passe doucement la main sur le front. » (p.171). Celle-ci donne l’impression que le personnage montre son chagrin ainsi que son subtil amour de façon délicate. // D’une autre part, Marcel Dubé rappelle un peu après la mort du père, un autre deuil, c’est-à-dire, celui de Joseph. // Évidemment, ce décès a causé beaucoup moins de peine à la famille Latour à l’exception de Fleurette. Elle qui était si près de cet homme et qui était maintenant la seule à croire encore en lui. Cependant, cette mauvaise nouvelle a été un moment tragique pour Fleurette : « Elle pleure doucement, pendant qu’on entend une voix de femme qui chante le Libera de la messe des morts. » (p.178). On peut remarquer cette didascalie à la toute dernière page de la pièce, tout juste après la dernière réplique. Cette didascalie illustre la tristesse que la jeune fille éprouve envers la mort de Joseph, notamment à cause du mot « pleur ». // Tout cela considéré, c’est-à-dire les deux deuils ainsi que les chagrins de chacun, il est hors de doute d’avouer que cette pièce théâtrale est tragique. [pic 9][pic 10][pic 11]
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En second lieu, // l’auteur évoque plusieurs thèmes faisant référence à la tragédie, c’est-à-dire, l’amour, le devoir, la vengeance ainsi que la fatalité. // D’une part, tout au long de la pièce, on peut remarquer le thème de la revanche et cela particulièrement joué par le rôle du personnage principal. En effet, celui-ci se venge envers sa famille, mais plus précisément envers son père qui a marié une autre femme après la mort de sa mère maternelle. Lors de la réplique de Joseph à la page 160, on peut y retrouver l’envie de rage du personnage envers son propre père : « A fallu que tu la prennes avec nous autres, que tu l’amènes dans notre maison… jusque dans le lit de ma mère… C’est ça que je voulais te dire depuis longtemps, c’est ça… Mais fait attention, le père! Moi je suis là! Je suis là pour te faire regretter toute ta vie! Tu me comprends? Toute ta Christ de vie! » (p.160). Dans cette brutale réplique, on peut facilement apercevoir une ponctuation très présente. L’auteur utilise encore les points de suspension, mais cette fois-ci, ceux-ci font référence à l’incompatibilité que Joseph a envers les actes faits par Édouard, son père. De plus, les nombreux points d’exclamation ont pour intention d’illustrer la frustration et l’agressivité de Joseph. À la toute fin de la réplique, la phrase : « Je suis là pour te faire regretter toute ta vie! » (p.160), nous indique de façon très claire que Joseph avait et a toujours pour but de se venger. // D’une seconde part, on y retrouve sans difficulté le thème de l’amour, mais celui de l’amour fraternel, spécifiquement entre Joseph et sa demi-sœur, Fleurette. // En effet, l’auteur Marcel Dubé établit un lien très puissant entre ces deux personnages importants. À la page 160 de la pièce de théâtre, on y retrouve une réplique s’adressant à Joseph, dite par la jeune fille : « Dors. Dors quand même. T’as tellement l’air fatigué. T’as tellement l’air malade. » (p.160). L’anaphore présentée dans cette citation nous montre le lien entre les deux personnes. Effectivement, la répétition « t’as tellement l’air », évoque un sentiment d’inquiétude puisque Fleurette se préoccupe de la santé de ce dernier. // Tout compte fait, l’œuvre de Marcel Dubé présente plusieurs thèmes de la tragédie dont deux importants, la vengeance et l’amour. Par le fait même, on peut dire que cette pièce fait partie des genres théâtraux de la tragédie.[pic 14][pic 15][pic 16]
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