Un objet, la montre (Invention)

Ceci est un poème d’invention qui consiste à élaborer un poème autour d’un objet ordinaire, un objet du quotidien en le métamorphosant. Dans ce poème il est question d’une montre qui est un instrument de mesure du temps qui se porte sur soi. Une montre diffère d’une horloge, d’une pendule ou de tout autre instrument de mesure du temps par le fait qu’elle peut être emportée lors de déplacements sans que son fonctionnement soit altéré. Au xxie siècle, la montre se porte majoritairement au poignet et est dite «montre-bracelet». Une montre doit présenter certaines qualités.

La montre, d’une taille comparable à celle d’un poignet, est considérée comme un accessoire.

Cette petite boite à cadran est un instrument de mesure du temps à laquelle à chaque extrémité se rejoint son beau bracelet, qui, soit en cuir soit en une matière plus froide comme le métal, enroule soigneusement l’avant du bras…

Ce boîtier est recouvert d’un épais mais imperceptible verre transparent qui emprisonne une petite aiguille qui se fait rattraper toutes les minutes par une autre plus longue. Ces aiguilles glissent indéfiniment sur douze chiffres en laissant s’échapper un doux et léger « Tic Tac ».

Elle tourne tel un moulin entraîné par le vent du temps, rien n’arrête sa course infinie et effrénée vers un lendemain qui ne fera que répéter la chanson du temps qui passe.

Elle fait passer le temps, rend le présent nostalgique et tourne trop vite ou trop lentement, jamais à la bonne allure.

Ce monde fermement clos d’une complexe multitude d’engrenages ne fait que ce qu’on lui dit, pourtant elle aimerait tellement changer l’heure à sa guise.

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