Tu mettrais l'univers entier, Baudelaire

ATTENTION CE TEXTE EST UN EXERCICE IL A ETE FAIT PAS UN ELEVE EN AUCUN CAS IL A ETE VERIFIE

Tu mettrais l’univers entier :

Ce poème ne fait en rien l’éloge de la femme. La femme dont parle Baudelaire est une prostituée sûrement Jeanne Duval « ta ruelle ». Cette dernière est impure et est un être honteux et souillé (champs lexical du mal et de la honte: « impure » vers 2, « cruelle » vers 2, « cruauté » vers 9, « honte » vers 11, « mal » vers 13, « épouvante » vers 14, « péchés » vers 16, « vil » vers 17, « fangeuse » vers 18 et « ignominie » vers 18). Les yeux de celle-ci sont d’une brillance insolente et ne connaissent pas tout comme ses charmes, de limite de à leur beauté. L’auteur dit que cette femme est uniquement là pour le distraire de ses objectifs à l’aide de ses services sexuels. Jeanne est un animal (« râtelier » vers 4, « animal » vers 17) elle dévore les cœurs et boit le sang de sa victime comme un vampire, pour lui infliger la mort. La prostituée est une machine (« machine » vers 9, « instrument » vers 10) créée par la nature qui ne reculera devant rien pour déformer son génie ici on peut comprendre que Baudelaire pense beaucoup à Jeanne puisqu’elle se trouve très souvent évoquée dans ses poèmes et que donc ses créations se retrouvent centrées sur elle. L’antithèse « sublime ignominie » vers 18 montre bien que la femme prostituée est à la fois un être sublime et à la fois un être honteux puisque Baudelaire par son désire interdit pour elle se voit dévier de ses objectifs et son génie transformé.

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