Triste, Triste Le Sanglot de la Terre de Jule Laforgue

Triste, Triste Le Sanglot de la Terre de Jule Laforgue

Introduction :

-Jules la forge fait partie des poètes maudits (seconde moitié du 19e siècle)

-Le premier des poètes maudits etest  Baudelaire avec les fleurs du mal en 1857 (il s'en est inspiré)

-Le sanglot de la terre est une publication posthume

-Jules laforgue pessimiste, influence de Pascal (LEs pensées 1670)

c'est un sonnet classique en alexandrin qui évoque sa tristesse, son mal-être. il nous fait part du milieu où il vit (cadre spatio-temporel) et à une réflexion qui s'élargit, un propos qui devient universel.

-Il l'a écrit en 1878 et 1883.

Problematique : Comment Jules Laforgue partage-t-il sa tristesse ?

Developpement :

-Il contemple son feu et étouffe un bâillement ceci nous montre qu'il s'ennuie

V1 je contemple mon feu j'étouffe un bâillement

« j’étouffe » marque un sentiment de suffocation qui se réfère au titre « triste »

- Le poète projette sa tristesse sur le paysage qui l'entoure. Le paysage devient acteur de son ennui : personnification du vent

 V2 Le vent pleure

- Laforgue s’adresse à l’un de nos cinq sens, qui est l’ouïe, en citant le piano. Nous devons également signaler que la « ritournelle » est une phrase musicale qui se répète comme un leitmotiv, ce qui nous transmet un sentiment de monotonie en harmonie avec la tristesse évoquée : Métonymie

 V3 un piano voisin joue une ritournelle

-le temps passe il est triste et s'ennuie énormément

V4 comme la vie est triste et coule lentementù

- il associé l'infiniment grand au petit : apposition qui mène à une antithèse et une métaphore 

V5 Je songe à notre terre, atome d'un moment terre/atome et terre a un atome

- Laforgue songe à la Terre, il minimise sa place dans l’univers par le mot « atome » au sein d’un monde parsemé d’étoiles.: procédé de mise en abyme

V6 dans l’infini criblée d'étoiles éternelles

-L'homme met tout en œuvre pour ne pas se poser la même question

V7 au peut qu'ont déchiffré nos débiles prunelles

-Antithèse l'homme incapable d'appréhender le monde dans lequel il vit

au tout qui nous est clos inoxerablement. L'homme n'a pas de destin il a un sort la mort une comédie une histoire fictive

V9 et notre sort ! Toujours la même comédie

- énumère toutes ces influences littéraires : enumération

V10 Des vis, des chagrins, le spleen, la maladie

Levocation des pissenlits marque la nostalgie à la paix, à l’innocence et à la liberté

V11 puis nous allons fleurir les beaux pissenlits d’or

-Disproportion de lhomme dans lunivers : la place de l’homme dans l’univers parait derisoire : Majuscule

Vers 12 Univers

Avec l’adverbe « cependant », l’auteur marque l’opposition entre la vie qui s’en va et l’univers qui poursuit son cours. 

Vers 13 Cependant quici-bas tout continue encor

Exclamation : l’auteur finalise le poème, ses propos en affirmant que la vie est malheureuse, ennuyante, sans un intérêt particulier puisqu'il est seul

Vers 14 Comme nous sommes seuls ! Comme la vie est triste !

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